L’exercice de lutte contre la pollution dans l’océan Indien a débuté le 25 juillet 2023 et s’est achevé le 28. Participaient, les membres permanents de la Commission de l’océan Indien (Les Comores, Madagascar, l’île Maurice, les Seychelles et la France), mais aussi les Maldives, le Mozambique, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Yémen, l’Inde, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Ces treize états ont travaillé pendant trois jours sur une éventuelle catastrophe maritime pouvant provoquer une pollution océanique majeure. Cette simulation, appelée WIOPOLREX (Western Indian Ocean Pollution Regional Exercise), financée par l’Union européenne, était indispensable confirme maritimaafrica.com. Le naufrage du Wakashio, en 2020 à l’île Maurice, a prouvé que l’impensable pouvait malheureusement arriver.
Madagascar au cœur du dispositif
La lutte contre la pollution aux Seychelles dépend dans un premier temps du Centre régional de coordination des opérations (CRCO) et du Centre régional de fusion d’information maritime (CRFIM) qui est, lui, installé à Madagascar et plus précisément à Antananarivo.
Certes, les responsables et les techniciens de ces deux organismes connaissent parfaitement leurs rôles, cependant ces simulations permettent de fluidifier les actions dans les centres et sur le terrain confirme la COI dans un communiqué : "Cet exercice vise à renforcer les systèmes nationaux de prévention et de réponses en vue d’une coopération régionale efficace lors des incidents majeurs de pollution maritime".
Un nouvel exercice très bientôt
La compétence des intervenants n’est pas un sujet, cependant compte tenu du nombre de pays et de spécialistes, il est primordial de définir les rôles des uns et des autres. Le débriefing de ce travail de coordination va permettre d’organiser une nouvelle simulation dans les prochains mois, afin de valider cette première expertise : "Un exercice sur le terrain (FTX) sera organisé par la suite pour confirmer les recommandations résultant de l’exercice de simulation actuel, avant de procéder à la validation du plan de contingence régional révisé par les pays concernés", écrit Le Journal de Mayotte.
Une première feuille de route a été adoptée, fin juillet 2023. Elle va obliger tous les États de la zone à se conformer à la Convention de Nairobi sur la protection de l’environnement marin.