Les maires de St Benoît, St André, St Denis, du Port, de St Louis et de St Pierre étaient réunis ce mardi en préfecture pour signer les accords d’engagement de l’ANRU 2. Une signature en présence d’Olivier Klein, président de l’agence nationale pour la rénovation urbaine.
Les quartiers de Bois d’Olive, le Gol, Vauban, Beaufonds, Ariste Bolon ou encore le centre-ville de Saint André vont bientôt subir de profondes transformations. Ils entrent dans le cadre de la deuxième phase de l'Anru qui a pour objectif l’amélioration et la diversification des conditions de vie des habitants. Les logements, individuels ou collectifs, diagnostiqués comme vétustes seront ainsi réhabilités. Un aménagement urbain, incluant la mise en place d’infrastructures scolaires, d’espaces verts aménagés et des modes de transports doux, accompagne chaque projet.
Ce lundi, le maire du Port a présenté son projet de réhabilitation du quartier Ariste Bolon/SIDR Haute. Pour Anru 1, qui concerne le quartier «Lepervanche /Vergès/Voie Triomphale», 164 logements individuels neufs ont été créés sur 10 hectares pour un coût de 80 millions d’euros, toutes dépenses confondues. Une structure scolaire verra également bientôt le jour en lieu et place de la cité Herbert Spencer, notamment concernée par des problèmes d'amiante. Cette fois, 50 hectares en plein cœur du centre-ville vont être réhabilités. 60% des cases y sont dégradées, plus de la moitié des immeubles sont en mauvais état, les commerces de proximité peinent à garder la tête hors de l'eau et les résidents partent petit à petit. La vocation de ce projet est d'inciter la population à revenir vivre en centre-ville portois. Pour y parvenir, la municipalité proposera lors de la réhabilitation, des constructions en case à terre, en plus des logements locatifs, avec une accession à la propriété pour ceux qui le souhaitent.
Redynamiser son centre-ville: une volonté que partage le maire de St André. Après avoir restructuré le quartier de la Cressonnière avec le projet Anru 1, la municipalité s'attaque maintenant à son coeur de ville. Seront concernés les bâtiments situés entre l'église et la gare routière. L'ancien supermarché et les bâtiments devenus vêtustes seront remplacés par un centre commercial. 1 000 logements, sur les 1 600 que comptent le secteur, seront en intervention pour rénovation. Là encore, la municipalité souhaite attirer les riverains potentiels avec un cadre de vie et d'habitat plus agréable. Les logements seront principalement locatifs, un lotissement de résidences privées sera également construit. La commune de St Louis a, elle, obtenu une enveloppe de 31 millions d'euros de l'Anru. C'est le quartier du Gol, où les premiers logements aidés de la commune ont été construits il y a deux décennies, qui a été choisi. St Denis aura 50 millions d'euros pour réhabiliter le quartier Vauban/Bouvet/Bas de la rue Maréchal Leclerc/ Champ Fleuri/ Patate à Durand. Le chef lieu souhaite y avoir un projet, à la fois social et humain, équivalent à celui obtenu aux Camélias pour Anru 1.
Afin d'obtenir tous les financements nécessaires à la mise en place de ces six projets, d’autres investisseurs, collectivités, banque des dépôts, bailleurs sociaux, viennent également apporter leur pierre à l’édifice. L’Etat, via la LBU, la ligne budgétaire unique, met une enveloppe de 80 millions d’euros sur la table. Même si les conventions définitives restent à être peaufinées, les engagements signés ce mardi actent les enveloppes allouées à chaque quartier. Les maires peuvent dès maintenant engager les dépenses pour débuter les travaux d’aménagement. Ces derniers l’assurent, les frais ne seront pas supportés par leurs administrés. Pas de hausse de taxes en perspective.
Des rénovations qui ont un coût : 662 millions d’euros.
L’Anru participe à hauteur de 145 millions d’euros. Les villes du Port et de St André ont obtenu chacune 24 millions d’euros.
Ce lundi, le maire du Port a présenté son projet de réhabilitation du quartier Ariste Bolon/SIDR Haute. Pour Anru 1, qui concerne le quartier «Lepervanche /Vergès/Voie Triomphale», 164 logements individuels neufs ont été créés sur 10 hectares pour un coût de 80 millions d’euros, toutes dépenses confondues. Une structure scolaire verra également bientôt le jour en lieu et place de la cité Herbert Spencer, notamment concernée par des problèmes d'amiante. Cette fois, 50 hectares en plein cœur du centre-ville vont être réhabilités. 60% des cases y sont dégradées, plus de la moitié des immeubles sont en mauvais état, les commerces de proximité peinent à garder la tête hors de l'eau et les résidents partent petit à petit. La vocation de ce projet est d'inciter la population à revenir vivre en centre-ville portois. Pour y parvenir, la municipalité proposera lors de la réhabilitation, des constructions en case à terre, en plus des logements locatifs, avec une accession à la propriété pour ceux qui le souhaitent.
Redynamiser son centre-ville: une volonté que partage le maire de St André. Après avoir restructuré le quartier de la Cressonnière avec le projet Anru 1, la municipalité s'attaque maintenant à son coeur de ville. Seront concernés les bâtiments situés entre l'église et la gare routière. L'ancien supermarché et les bâtiments devenus vêtustes seront remplacés par un centre commercial. 1 000 logements, sur les 1 600 que comptent le secteur, seront en intervention pour rénovation. Là encore, la municipalité souhaite attirer les riverains potentiels avec un cadre de vie et d'habitat plus agréable. Les logements seront principalement locatifs, un lotissement de résidences privées sera également construit. La commune de St Louis a, elle, obtenu une enveloppe de 31 millions d'euros de l'Anru. C'est le quartier du Gol, où les premiers logements aidés de la commune ont été construits il y a deux décennies, qui a été choisi. St Denis aura 50 millions d'euros pour réhabiliter le quartier Vauban/Bouvet/Bas de la rue Maréchal Leclerc/ Champ Fleuri/ Patate à Durand. Le chef lieu souhaite y avoir un projet, à la fois social et humain, équivalent à celui obtenu aux Camélias pour Anru 1.
Afin d'obtenir tous les financements nécessaires à la mise en place de ces six projets, d’autres investisseurs, collectivités, banque des dépôts, bailleurs sociaux, viennent également apporter leur pierre à l’édifice. L’Etat, via la LBU, la ligne budgétaire unique, met une enveloppe de 80 millions d’euros sur la table. Même si les conventions définitives restent à être peaufinées, les engagements signés ce mardi actent les enveloppes allouées à chaque quartier. Les maires peuvent dès maintenant engager les dépenses pour débuter les travaux d’aménagement. Ces derniers l’assurent, les frais ne seront pas supportés par leurs administrés. Pas de hausse de taxes en perspective.