Des milliers de Mauriciens se sont rassemblés, ce samedi 12 septembre, à Mahébourg pour une marche citoyenne. Ils dénoncent à nouveau la gestion de la marée noire qui a ravagé la côte de l’île en juillet. A La Réunion aussi, la diaspora était mobilisée.
•
"Non à la corruption, oui à la liberté d'expression" : un slogan scandé à La Réunion ce samedi 12 septembre. La communauté mauricienne était aussi mobilisée sur le parvis des droits de l’homme à Champs Fleuri, à Saint-Denis.
Ce rassemblement d'une cinquantaine de personnes était organisé en écho à la grande marche citoyenne qui a rassemblé des milliers de Mauriciens cet après-midi, à Mahébourg. Ce nouveau mouvement citoyen intervient deux semaines après la manifestation historique du 29 août, à Port-Louis.
Plus largement, lors de cette nouvelle marche citoyenne, les manifestants ont crié leur défiance vis-à-vis du gouvernement. Ils ont dénoncé "la corruption", et demandé "plus de démocratie".
Le vraquier japonais s’est échoué le 25 juillet sur un récif à Pointe d’Esny. Trois semaines plus tard, l’épave s’est brisée en deux, après une course contre la montre pour pomper le carburant. Entre-temps, le navire a laissé échapper au moins 1 000 tonnes de fioul qui ont souillé la côte. Depuis, la contestation monte.
A La Réunion, une quarantaine de mauriciens bloqués dans l’île depuis le début de la crise du coronavirus il y a sept mois, demande aussi l’aide du ministère des affaires étrangères mauricien pour assurer rapidement leur rapatriement dans l’île sœur.
Ce rassemblement d'une cinquantaine de personnes était organisé en écho à la grande marche citoyenne qui a rassemblé des milliers de Mauriciens cet après-midi, à Mahébourg. Ce nouveau mouvement citoyen intervient deux semaines après la manifestation historique du 29 août, à Port-Louis.
Ile Maurice : nouveau mouvement citoyen dans les rues
Une large contestation
Ce samedi, les Mauriciens ont une nouvelle fois dénoncé la gestion de la marée noire du Wakashio par le gouvernement, en juillet dernier. Ils accusent le premier ministre Pravind Jugnauth de "négligence" face à ce "désastre écologique". Ils dénoncent "l'inaction de leur gouvernement".Plus largement, lors de cette nouvelle marche citoyenne, les manifestants ont crié leur défiance vis-à-vis du gouvernement. Ils ont dénoncé "la corruption", et demandé "plus de démocratie".
La gestion de la marée noire
Dans les rangs du cortège, des manifestants ont appelé le Premier ministre Pravind Jugnauth à la démission. De nombreux Mauriciens estiment que le gouvernement a trop tardé à prendre la mesure de la catastrophe et à organiser le pompage du fioul du Wakashio.Le vraquier japonais s’est échoué le 25 juillet sur un récif à Pointe d’Esny. Trois semaines plus tard, l’épave s’est brisée en deux, après une course contre la montre pour pomper le carburant. Entre-temps, le navire a laissé échapper au moins 1 000 tonnes de fioul qui ont souillé la côte. Depuis, la contestation monte.
Le rapatriement de Mauriciens
Partout dans le monde, d’autres mobilisations ont eu lieu ce même jour en soutien aux Mauriciens.A La Réunion, une quarantaine de mauriciens bloqués dans l’île depuis le début de la crise du coronavirus il y a sept mois, demande aussi l’aide du ministère des affaires étrangères mauricien pour assurer rapidement leur rapatriement dans l’île sœur.