Le volcan se rendormirait-il ? Si ces derniers jours, un regain d’activité a été constaté, le Piton de la Fournaise semble désormais se calmer. Le processus de mise sous pression du réservoir magmatique s’est bien accéléré, mais l’éruption n’est pas pour autant garantie.
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L’éruption espérée aura-t-elle bien lieu ? Cette question, de nombreuses personnes se la posent aujourd’hui. Ce matin du dimanche 2 juin, les curieux sont venus en nombre pour espérer assister au réveil du Piton de la Fournaise. Il faut dire que les relevés de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise de ces derniers jours donnaient à espérer.
Après une première journée de forte sismicité le 27 mai dernier, sous le sommet du Piton de La Fournaise à l’aplomb du réservoir magmatique superficiel, une nouvelle séquence a été enregistrée entre le jeudi 30 et le vendredi 31 mai. 109 séismes superficiels à moins de 2km de profondeur, ont été relevés.
Ces derniers rappellent également que le processus de mise en pression du réservoir superficiel peut durer plusieurs jours avant que le toit du réservoir ne se fragilise et ne se rompt, donnant ainsi lieu à une injection de magma vers la surface. Mais le processus peut aussi s’arrêter sans donner lieu à une éruption. A l'heure actuelle, aucune alerte n'a été déclenchée.
Reprise d’activité
Depuis quelques jours, une activité sismique plus intense a bien été constatée. Elle fait en fait suite à la reprise du gonflement du volcan depuis le début du mois de mai. Ce gonflement s’accompagne d’ailleurs d’une augmentation des concentrations de CO² dans le sol en champ lointain, comme à la Plaine-des-Cafres, et proche, comme au Gîte du Volcan.Après une première journée de forte sismicité le 27 mai dernier, sous le sommet du Piton de La Fournaise à l’aplomb du réservoir magmatique superficiel, une nouvelle séquence a été enregistrée entre le jeudi 30 et le vendredi 31 mai. 109 séismes superficiels à moins de 2km de profondeur, ont été relevés.
Le réservoir superficiel est sous pression
D’autres indicateurs ont également été enregistrés, tels que la détection d’espèces soufrées au sommet du volcan le 30 mai. Tous montrent en tout cas que le milieu se fragilise et que cette fragilisation s’accélère suite à une pressurisation du réservoir magmatique, selon les scientifiques de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise.Ces derniers rappellent également que le processus de mise en pression du réservoir superficiel peut durer plusieurs jours avant que le toit du réservoir ne se fragilise et ne se rompt, donnant ainsi lieu à une injection de magma vers la surface. Mais le processus peut aussi s’arrêter sans donner lieu à une éruption. A l'heure actuelle, aucune alerte n'a été déclenchée.