Un simple câble relié à une prise pour la recharger, 400 km de route en moyenne avant de devoir la rebrancher pour un véhicule milieu de gamme ou encore le silence, autant d'avantages que représente la voiture électrique. L'un des autres intérêts, c'est le coût à l'importation dans l'archipel. A Saint-Pierre et Miquelon, ces voitures ne sont taxées qu'à 9,5%, contre 31,5% pour les thermiques.
Quel intérêt écologique?
Mais dans l'archipel, le véritable intérêt écologique de ce type de véhicule pose question. Lors de l'audition du ministre délégué Jean-François Carenco par la délégation sénatoriale aux Outre-mer début octobre, le sénateur de Saint-Pierre et Miquelon Stéphane Artano évoquait notamment deux paramètres : la quantité de fioul nécessaire à la production d'électricité par la centrale et la question du traitement ou de l'évacuation des batteries usagées.
Les explications d'Antoine Joubeau et Jérôme Anger :