Deux femmes condamnées pour trafic de stupéfiants par le tribunal de Saint-Pierre et Miquelon

Tribunal correctionnel de Saint-Pierre et Miquelon
Ce mardi 14 mars, deux femmes ont été jugées au tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour une affaire de trafic de stupéfiants. Cette affaire implique notamment de la vente à des mineurs. La première prévenue, âgée de 61 ans, écope de cinq ans de prison dont deux fermes. La seconde a été condamnée à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme.

Deux femmes ont été auditionnées ce mardi 14 mars au tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour une affaire de trafic de stupéfiants, impliquant notamment de la vente de cannabis à des mineurs.

Selon l’instruction, les deux prévenues auraient un lien entre elles : la première aurait occasionnellement eu besoin de la seconde pour tenir son réseau.

Prison ferme pour les deux prévenues

Une femme de 61 ans écope ainsi d’une peine de cinq ans d'emprisonnement dont deux fermes, et trois en sursis probatoire. Elle a également interdiction d’exercer une activité impliquant un contact habituel avec les mineurs, une obligation de soins, est condamnée à une amende de 3 000 euros et se voit priver de ses droits civiques et familiaux pendant cinq ans.

La seconde prévenue écope de trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis probatoire, un an ferme, une obligation de soins, et une amende de 1 500 euros.

Leurs peines d’emprisonnement ferme seront étudiées par le juge d’application des peines. Aucun mandat de dépôt n’a été décrété : elles ne dormiront donc pas en prison ce soir.

Vente de stupéfiants à des mineurs

Les faits se seraient déroulés entre 2016 et 2019 à Saint-Pierre. Selon l’enquête, la sexagénaire, aurait, pendant cette période, acquis, transporté, détenu, offert ou cédé du cannabis à son domicile. Des faits qu’elle a reconnus ce matin devant le ministère public.

Elle-même consommatrice, elle a également reconnu en avoir vendu à des mineurs. Les investigations de téléphonie avaient, par ailleurs, permis d’identifier une vingtaine de contacts.

Selon le président du tribunal, la prévenue de 61 ans aurait admis lors de l'instruction que les sommes cumulées des ventes auraient pu atteindre 27 000 euros environ.

Les deux femmes ont toujours refusé de donner le nom de leur fournisseur, que ce soit pendant l’enquête, ou ce matin lors de l’audience.