Éric Siosse, portrait d'un musicien qui s'affirme sur la scène locale

Il joue de la musique depuis son enfance. Pourtant, c'est seulement cet été qu'Éric Siosse est monté sur scène pour la première fois. Une révélation pour le musicien et son public.
Cuisinier de formation, Éric Siosse a toujours été passionné par la musique. Influencé par sa grande soeur, qui continue à pratiquer le chant lyrique, il a fréquenté bon nombre de musiciens locaux à l'adolescence. Son intrument de prédilection était alors la guitare électrique. 
 

"J'ai commencé à jouer à l'âge de 12 ans, j'ai appris tout seul. J'étais un peu fan de Dode... j'ai eu envie de faire comme eux" - Éric Siosse


Le Saint-Pierrais, alors mordu de rock, a continué à travailler et à reprendre ses tubes préférés, jusqu'à ce qu'il franchisse un cap lors d'un voyage d'un an en Australie. De retour chez lui, pendant le confinement, il s'est aménagé un studio dans la maison familiale. " Dans cette pièce, j'ai beaucoup progressé, explique-t-il, vu que j'avais du temps à perdre. "

Sans relâche, Éric Siosse s'est entraîné, jusqu'à remporter, grâce à une reprise d'un morceau du chanteur guatémaltèque Oscar Isaac, un concours en ligne organisé pendant le confinement. Son univers musical s'est élargi au fil du temps, avec des accents de folk, de reggae et même d'électro.
 

Première scène saint-pierraise


Pour la Fête de la musique, Éric Siosse décide de franchir un cap supplémentaire et de monter sur scène, lors d'un concert diffusé en direct sur Saint-Pierre et Miquelon la 1ère. Il créé la surprise auprès du public local et des autres artistes. 
 

"Ça fait super plaisir. On s'est tous dit dans la bande de potes que là depuis deux ans, il y avait eu un déclic. On ne cesse de voir des progrès."

Adèle Lebon, musicienne


Avec l'association Yellow Waves, Éric Siosse souhaite contribuer au dynamisme culturel local, mais attiré par les voyages, il songe de plus en plus à aller découvrir le monde, et notamment l'Amérique du sud. 

(Re) Voir le portrait réalisé par Mathias Raynaud et Jérôme Anger :
©SPM la 1ère