L'évêque de La Rochelle demande sa "mise en retrait" le temps d'une enquête préliminaire sur des accusations d'agressions sexuelles

Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle célébrant une messe à Miquelon lors de son premier séjour officiel dans l'archipel en 2018.
Les faits remonteraient à 2013, lorsque Mgr Georges Colomb était dirigeant des missions étrangères de Paris. L'évêque est bien connu dans l'archipel puisqu'il est également responsable du diocèse de Saint-Pierre et Miquelon. Dans un communiqué sur le site du diocèse de La Rochelle, il se dit "stupéfait de ces allégations" qu'il dément totalement.

Ce mardi 13 juin, trois médias catholiques (La Croix, La Vie et Famille Chrétienne) ont révélé des affaires d'agressions sexuelles au sein de l'église catholique. L'une d'elle concerne Mgr Georges Colomb, évêque du diocèse de La Rochelle et Saintes. 

Selon plusieurs médias, dont le journal Le Monde, une enquête préliminaire a été ouverte le 24 mai dernier par le parquet de Paris. Elle porte sur des "faits de nature sexuelle" sur un homme majeur. Les faits se seraient déroulaient en 2013 lorsque Mgr Georges Colomb était supérieur général des missions étrangères de Paris.

Dans un communiqué, Monseigneur Georges Colomb "dément ces allégations". Il a demandé au Pape François sa "mise en retrait de ses fonctions le temps de l'enquête préliminaire, pour pouvoir mieux préparer sa défense, tout en demeurant évêque de La Rochelle". 

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Pasteur de l’Église en Charente-Maritime et depuis 2018 à Saint-Pierre-et-Miquelon, Mgr Georges Colomb devrait être remplacé le temps de l'enquête.

Le communiqué de Mgr Georges Colomb publié sur le site du diocèse de La Rochelle .