C'est parfois la première chose à laquelle on pense lorsqu'on embarque à bord d'un ferry :où sont les radeaux de survie ? Rassurez-vous, ceux-ci sont soumis à une réglementation stricte et à des vérifications annuelles.
Sur les ferries de la Collectivité Territoriale qui assurent la desserte inter-îles mais aussi les liaisons avec Terre-Neuve et Labrador, les radeaux de survie ont une capacité de cent places. À Saint-Pierre, la lourde responsabilité de vérifier leur étanchéité revient à Joani Capandeguy, technicien Survitec et employée de l'Ecole municipale de voile de Saint-Pierre :
Si on n'est pas rigoureux et qu'on fait mal notre travail, il peut y avoir des grosses répercussions derrière s'il y a un problème avec les bateaux.
Joani Capandeguy, technicien survitec
Régulièrement des améliorations sont apportées sur les radeaux suite à des problèmes qui ont pu survenir sur certains bateaux en Hexagone. Chaque détail est passé au peigne fin. Le radeau reste gonflé pendant 24 heures afin d'optimiser la surveillance du moindre défaut. Des radeaux dont la durée de vie peut être de vingt-cinq ans grâce à un bon entretien.
Un savoir-faire à conserver
Sur l'archipel, les métiers de la mer sont un gagne-pain depuis des générations pour les habitants, mais c'est aussi tout un savoir-faire développé et transmis au gré des années que craint de voir disparaître Gorges Capandeguy.
Si on perd cette activité ici, les bateaux devront aller au Canada mais ce serait bien que tous les bateaux jouent le jeu et viennent faire ça à Saint-Pierre.
Georges Capandeguy, technicien
En trente ans de carrière, Georges n'a connu que deux anomalies sur des radeaux. Des métiers indispensables sur le territoire. Lors du dégonflage et du pliage, sept personnes ont dû être mobilisées
Hachim Said et Jérôme Anger, ont suivi l'opération :