Les vols directs ont été mis en service en juillet 2018. Depuis cette période, les Saint-Pierrais et Miquelonnais doivent s'y prendre plusieurs mois en avance pour réserver et s'organiser. Les places s'écoulent très rapidement. Tous les candidats aux élections législatives ont bien conscience que la situation doit évoluer et que le désenclavement du territoire devient primordial.
Pour Dominica Michel-Revert : il faudrait élargir l'offre. "Elle pourrait aller de début juin jusqu'à fin septembre". Elle souhaite proposer des vols au mois d'avril, car des habitants de l'archipel veulent voyager à cette période. "Beaucoup partent vers le sud, pourquoi pas l'Europe ?"
Pour Stéphane Lenormand : pas de doute, l'archipel doit "optimiser cette ligne directe". Une période de six mois pourrait être la solution, permettant à la collectivité territoriale de viser une nouvelle clientèle. Cette perspective faciliterait aussi une partie "cargo".
Olivier Gaston relève que ce sujet est "technique". Pour lui, à court terme, une vingtaine de rotations sont possibles, mais "à moyen terme il faut réfléchir : est-ce que l'on développe la piste, est-ce qu'on prend un autre appareil ?"
Patrick Lebailly souhaite consolider l'existant et demander à l'État une enveloppe supplémentaire pour un rajout de vol direct. "Il ne faut pas non plus vampiriser les vols existants". Il conclut "si on élargit l'offre il faudra être prudent".
Les détails avec Karim Baïla et Jérôme Anger