Les climatologues tirent une fois de plus la sonnette d'alarme au sujet de la fonte des glaces au pôle Nord. Si le réchauffement climatique n'est pas maîtrisé, il aura de nombreuses conséquences sur la faune et la flore dans la région de Terre-Neuve et de Saint-Pierre et Miquelon.
L'Arctique a perdu la moitié de sa superficie en 50 ans, passant de 8 à environ 4 millions de kilomètres carrés selon le climatologue et glaciologue Jean Jouzel. Aucun doute pour lui, l'origine du phénomène vient du réchauffement climatique lié aux activités humaines.
"La diminution de la glace de mer au pôle Nord provoque un changement du climat dans la région de Terre-Neuve et de Saint-Pierre et Miquelon" déclare le scientifique. Un réchauffement climatique qui, toujours selon Jean Jouzel, engendre déjà "la migration de certaines espèces de poissons vers le nord".
Des hivers de plus en plus doux et des étés plus chauds à Saint-Pierre et Miquelon
"La diminution de la glace de mer au pôle Nord provoque un changement du climat dans la région de Terre-Neuve et de Saint-Pierre et Miquelon" déclare le scientifique. Un réchauffement climatique qui, toujours selon Jean Jouzel, engendre déjà "la migration de certaines espèces de poissons vers le nord".
L'amplification du réchauffement climatique dans l'Arctique pourrait aussi provoquer "l'ouverture du fameux passage du nord-ouest et développer le trafic maritime de un à deux mois par an" explique le climatologue et glaciologue.
Le Groenland perd 1 millimètre d'épaisseur par an
Jean Jouzel ne cache pas son inquiétude concernant le Groenland. Il déclare que si "le réchauffement n'est pas maîtrisé, cet immense territoire danois peut fondre complétement d'ici à un millénaire. Cela paraît lointain mais c'est maintenant que nous devons agir", explique Jean Jouzel.
Entretien avec le climatologue Jean Jouzel, réalisé par Gervais Nitcheu et Mourad Bouretima :