Nommée le 6 juillet dernier, la ministre de la Mer, Annick Girardin, était l'invitée de l'émission Place publique ce samedi 8 août. Pêche, aquaculture, plateau continental : elle est revenue sur les grands dossiers qui concernent l'archipel.
Ancienne ministre des Outre-mer, Annick Girardin a été nommée à la tête d'un ministère qu'elle appelait de ses voeux depuis longtemps, celui de la Mer, au début du mois de juillet. En congés dans l'archipel, la ministre a accordé un premier entretien à Saint-Pierre et Miquelon la 1ère dans lequel elle revient sur tous les dossiers qui concernent le territoire.
Annick Girardin a expliqué suivre de près depuis plusieurs années ces négociations bilatérales entre la France et le Canada dans lesquelles les Totaux autorisés de capture (TAC) sont décidés dans les différentes zones concernées par cet accord.
La ministre de la Mer s'est aussi exprimée sur l'avenir de l'aquaculture localement. Elle a confirmé que les actionnaires de l'entreprise EDC semblaient vouloir arrêter cette activité d'élevage de coquille Saint-Jacques. "On peut tous estimer que c'est regrettable, a-t-elle déclaré. C'est difficile pour Miquelon..." , avant d'évoquer la nécessité de relancer d'autres activités dans le village.
Annick Girardin a également évoqué les rejets d'eaux usées dans le port de Saint-Pierre, une pollution qui n'a jamais été réglée jusque-là.
Parmi les autres sujets abordés par la ministre, la gouvernance des ports, la plaisance, ou encore les recherches du Ravenel, ce chalutier disparu en mer en 1962.
(Re) voir ici l'entretien complet réalisé par Martine Briand :
Renégocier les accords de 94
Annick Girardin a expliqué suivre de près depuis plusieurs années ces négociations bilatérales entre la France et le Canada dans lesquelles les Totaux autorisés de capture (TAC) sont décidés dans les différentes zones concernées par cet accord.
"Il y a deux stratégies : soit on dit, le TAC qui est attribué à Saint-Pierre et Miquelon est suffisant parce que de toute façon, on ne va jamais pêcher la totalité des ressources qui nous sont attribués, soit on estime que ce sont des droits qu'il faut défendre et moi, je suis plutôt dans cette position."
La fin d'EDC
La ministre de la Mer s'est aussi exprimée sur l'avenir de l'aquaculture localement. Elle a confirmé que les actionnaires de l'entreprise EDC semblaient vouloir arrêter cette activité d'élevage de coquille Saint-Jacques. "On peut tous estimer que c'est regrettable, a-t-elle déclaré. C'est difficile pour Miquelon..." , avant d'évoquer la nécessité de relancer d'autres activités dans le village.
Des rejets inadmissibles
Annick Girardin a également évoqué les rejets d'eaux usées dans le port de Saint-Pierre, une pollution qui n'a jamais été réglée jusque-là.
" C'est inadmissible que nous soyons toujours à ce stade. Les collectivités n'arrivaient pas à se mettre d'accord, c'est chose faite (...). Désormais, il faut aller très vite sur ce sujet. "
Parmi les autres sujets abordés par la ministre, la gouvernance des ports, la plaisance, ou encore les recherches du Ravenel, ce chalutier disparu en mer en 1962.
(Re) voir ici l'entretien complet réalisé par Martine Briand :