Ce jeudi 5 novembre, le conseil municipal de Miquelon-Langlade a classé sans suite la procédure de marché dans le dossier du goulet, dont les travaux sont espérés depuis de nombreuses années. En cause : un écart significatif entre l’enveloppe disponible et les offres des entreprises.
Les Miquelonnais devront encore patienter. Cela fait longtemps déjà que plusieurs voix s'élèvent dans le village pour demander des travaux dans le goulet du Grand Étang, un espace naturel très sensible à l'érosion.
Selon le maire de la commune, Franck Detcheverry, il ne faut pas tarder à agir car l'érosion de cette zone aurait déjà "dégradé sérieusement" la partie sud du village.
Le goulet aurait même, selon lui, tendance à se boucher, faisant courir un risque de submersion plus élevé pour sa commune, si rien n'est fait dans les prochaines années.
Et pourtant, l'optimisme était enfin de rigueur ces derniers mois avec la publication d'un appel d'offres pour procéder aux premiers ajustements sur le site avec une enveloppe de 150 000€ allouée par l’État.
Seul problème, les deux entreprises qui ont formalisé des offres ont fait des propositions de travaux comprises entre 380 et 400 000€. Le conseil municipal a donc décidé de classer sans suite cette procédure avant de chercher d'autres financements et de notamment "faire pression" auprès de l'État et du Conseil territorial.
Retrouvez ci-dessous l'entretien de Franck Detcheverry qui était en duplex dans le journal télévisé de ce vendredi 6 novembre.
Le maire de Miquelon-Langlade revient également sur le dossier de l'abattoir, sur la vente du dernier terrain constructible dans le village ou encore sur la pénurie d'essence qui a concerné sa commune.
Selon le maire de la commune, Franck Detcheverry, il ne faut pas tarder à agir car l'érosion de cette zone aurait déjà "dégradé sérieusement" la partie sud du village.
Le goulet aurait même, selon lui, tendance à se boucher, faisant courir un risque de submersion plus élevé pour sa commune, si rien n'est fait dans les prochaines années.
"Ce dossier nous tient à coeur... Le goulet a déjà sérieusement dégradé le sud du village"
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Un appel d'offres infructueux
Et pourtant, l'optimisme était enfin de rigueur ces derniers mois avec la publication d'un appel d'offres pour procéder aux premiers ajustements sur le site avec une enveloppe de 150 000€ allouée par l’État.
Seul problème, les deux entreprises qui ont formalisé des offres ont fait des propositions de travaux comprises entre 380 et 400 000€. Le conseil municipal a donc décidé de classer sans suite cette procédure avant de chercher d'autres financements et de notamment "faire pression" auprès de l'État et du Conseil territorial.
Retrouvez ci-dessous l'entretien de Franck Detcheverry qui était en duplex dans le journal télévisé de ce vendredi 6 novembre.
Le maire de Miquelon-Langlade revient également sur le dossier de l'abattoir, sur la vente du dernier terrain constructible dans le village ou encore sur la pénurie d'essence qui a concerné sa commune.