De la Bretagne à Saint-Pierre et Miquelon : un retour aux racines et un projet professionnel pour la journaliste Valérie Parlan

Journaliste pour Ouest-France, Valérie Parlan a passé un mois à Saint-Pierre et Miquelon. Son objectif : raconter aux lecteurs d’Ouest-France, le quotidien de l’archipel. Rencontres, découvertes et retour aux racines pour cette Bretonne originaire de Saint-Malo.
Sacoche en bandoulière et bonnet vissé sur la tête, Valérie Parlan arpente d’un pas décidé les rues de Saint-Pierre. Depuis un mois, cette journaliste originaire de Saint-Malo va à la rencontre des habitants de l’archipel. 

"À l’occasion du bicentenaire, nous voulions raconter aux lecteurs d’Ouest-France, la vie quotidienne à Saint-Pierre et Miquelon", explique Valérie Parlan qui retrouve ici un air de Bretagne. "Dans les paysages, mais aussi dans le parler. J’ai parfois l’impression d’être dans le Finistère ou les Côtes d’Armor", sourit-elle.

Regardez ci-dessous le reportage de SPM1ère :

Depuis le 2 mars, la journaliste a multiplié les rencontres pour mieux raconter la vie quotidienne de Saint-Pierre et Miquelon. Valérie Parlan a assisté à un match de hockey, suivi les enfants dans le bus scolaire, rencontré les pêcheurs sur le port, échangé avec de jeunes lycéens sur leur avenir et découvert le fonctionnement de la plus petite prison de France.


Une locale éphémère

"De nombreux marins pêcheurs bretons et normands sont venus dans la région à l’époque des bancs de Terre-Neuve, raconte la journaliste. Ils y ont travaillé durement pour gagner leur vie. L’histoire de l’archipel est donc très ancrée en Normandie et en Bretagne, dans ces régions où Ouest-France est présent. Ça nous intéressait de raconter aux lecteurs ce qu’est devenu cet endroit grâce au travail d’une locale éphémère".

Valérie Parlan s’est aussi rendue à Miquelon, "un véritable coup de cœur pour les paysages et les habitants", confie-t-elle.

Des photos pour le musée de l’Arche

En racontant ces histoires de l’archipel, la journaliste a aussi retrouvé la sienne, celle de la famille Théberge. "Un de mes aïeux, Aimé Théberge, a vécu dans l’archipel au 19e siècle. Il avait une ferme à Miquelon" explique la jeune femme qui s’est rendue dès son arrivée au musée de l’Arche à Saint-Pierre.

"Elle est arrivée ici avec une série de clichés", raconte Rodrigue Girardin qui l’a accueillie. "Elle nous a autorisé à les reproduire. C'est très intéressant pour la collectivité, cela enrichit les collections et montre d’autres aspects de l’archipel à une époque donnée", poursuit l'archiviste de la Collectivité Territoriale. "Il y a d'ailleurs parmi ces photos, une des plus anciennes vues de mardi-gras à Saint-Pierre". 

Du musée de l'Arche à l'emplacement de l'ancienne ferme des Théberge à Miquelon, Valérie Parlan aura beaucoup appris sur son passé, tout en racontant le présent de cet archipel qui l’a longtemps fait rêver. 

Valérie Parlan était l’invitée de la matinale radio de SPM1ère :