Sage-femme, un métier aux multiples facettes

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Elles sont quatre à exercer le métier de sage-femme dans l’unique maternité de Saint-Pierre et Miquelon. Chaque jour, elles suivent les patientes du centre hospitalier François Dunan.

Mercredi 5 mai, Coline Lebigre s’active à réaliser une échographie sur l’une de ses patientes, en prenant soin de bien expliquer la procédure. Arrivée dans l’archipel en février 2020, elle reconnaît que l’activité y est plutôt calme et se souvient de maternités avec un rythme plus intense. “J’ai pu travailler dans deux hôpitaux parisiens”, décrit-elle, parmi lesquels l’une des plus grosses maternités de France. “Je crois que sans me tromper il y avait 5 500 naissances par an”, détaille-t-elle.

En comparaison avec Saint-Pierre, où on est à 37 naissances et on est contents car c’est une bonne année !

Coline Lebigre

 

Souvent quand on dit sage-femme, on pense “ah ouais les bébés”, mais ce n’est pas du tout ça”, explique Coline Lebigre. “Notre rôle il est très vaste, c’est la santé de la femme de la puberté à la ménopause.

On est amenées à voir des jeunes filles qui ont des questions sur la sexualité, sur la contraception… jeunes et moins jeunes d’ailleurs.

Coline Lebigre

 

Dépistages de maladies sexuellement transmissibles, prescriptions d’examens, suivi de grossesse, suivi du couple mère-enfant… Le métier de sage-femme comporte de multiples aspects auxquels on ne pense pas de prime abord. “On fait aussi des consultations gynécologiques, des poses de stérilet, on réalise des frottis de dépistage du cancer du col…” précise Coline Lebigre.

Le reportage d'Allison Audoux.

Le métier de sage femme à Saint-Pierre