Valentin Claireaux : "Le but ultime c'est de se qualifier pour les JO"

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Actuellement en Norvège avec l'équipe de France de hockey pour préparer le tournoi qualificatif olympique qui se déroulera en Lettonie du 29 août au premier septembre prochain, Valentin Claireaux se veut ambitieux. L'attaquant est revenu sur les changements récents opérés en sélection et nous a fait part de ses impressions.

Actuellement en Norvège pour préparer le Tournoi Qualificatif Olympique (TQO), l'équipe de France de hockey sur glace débute une nouvelle ère. Le 14 juin dernier, Philippe Bozon laissait sa place à Yorick Treille, après six ans sur le banc de la sélection. Et forcément, qui dit nouvel entraîneur, dit nouveau cycle.

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Dans cette équipe, Valentin Claireaux international depuis près de 12 ans fait un peu figure d'ancien. Le Saint-Pierrais de 33 ans voit les changements opérés récemment d'un bon œil. "Yorick était dans le staff avant donc on est sur une sorte de continuité. Comme il le dit, on ne va pas réinventer le hockey. On travaille sur des détails."

Parmi ces détails, la partie défensive et le pressing. Des axes de travail qui plaît particulièrement à Valentin. "On avait rencontré quelques difficultés lors de la dernière Coupe du Monde sur cette partie. Ça ressemble à ce que je travaille dans mon club (HC Vítkovice en République tchèque). Je suis quelqu'un qui aime patiner, donc ça me plaît." Avec le TQO en ligne de mire, l'attaquant se veut donc ambitieux. La dernière participation de l'Equipe de France aux Jeux Olympiques remonte à 2002. Une éternité. "Le but ultime c'est de se qualifier pour les JO. Quand on est jeune on ne se rend pas compte, on pense qu'on a le temps, qu'on se qualifiera un jour. Mais le temps file."

"Mes coéquipiers me demandent souvent comment je fais"

Dans ses propos, on sent un homme qui souhaite profiter des derniers instants que lui offrira sa carrière. Car Valentin le sait, à 33 ans, il est proche de la fin. L'éloignement avec sa famille restée à Saint-Pierre et jouer à l'étranger n'est pas une mince affaire. La lassitude peut se faire ressentir parfois. 

Mes coéquipiers me demandent souvent comment je fais. Avec ma femme et ma fille, on se voyait tous les deux mois. C'est compliqué. Heureusement que maintenant il y a les appels visios. Je suis tout le temps connecté.

Valentin Claireaux

Et quand on lui demande s'il sera de l'aventure en cas de qualification pour les JO, le Saint-Pierrais ne se cache pas sans pour autant être catégorique. "Normalement non. Je n'y serai pas. C'est normalement ma dernière saison."