Pour lui, c'était bien plus qu'un voyage, bien plus qu'une mission.
Originaire de Mayotte, Sony Chamsidine avait assisté impuissant à Saint-Pierre et Miquelon au passage du cyclone Chido dans l'océan indien.
À près de 12 000 kilomètres des siens, il avait connu l'inquiétude et la peur avant de se mobiliser pour "faire quelque chose pour aider", malgré la distance.
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Après avoir participé à une opération de solidarité dans l'archipel, il avait répondu favorablement à l'appel lancé par ses confrères dans tout le réseau outre-mer.
Pendant près d'un mois, en compagnie de l'informaticien de SPM la 1ère Rudy Marie, ils sont partis sur place pour relayer des salariés "complètement épuisés".
Comme eux, d'autres ultramarins avaient fait le déplacement depuis la Guyane, la Guadeloupe, la Polynésie ou même Wallis et Futuna.
Choqué dans un premier temps par l'ampleur des dégâts, Sony aura rencontré sur place "des gens très courageux, très résilients".
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Marqué par les pénuries et les dégradations, il retient avant tout l'inventivité de celles et ceux qui se battent pour reconstruire un territoire ravagé.
Des familles entières qui vivent dans la rue... C'est très dur à voir ça.
Sony Chamsidine, journaliste de SPM la 1ère
Parmi les images qu'il gardera de son périple, il y a celles du contraste qu'il a pu observer depuis les airs :
"À mon arrivée en avion, il n'y avait plus rien vu du ciel, tout était ravagé. En repartant, j'ai vu revenir cette couleur verte qui symbolise notre territoire. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir."
Retrouvez ci-dessous le témoignage qu'il a accordé à son retour à Marie-Paule Vidal :