Depuis deux ans, la déchèterie de Saint-Pierre récupère les huiles de vidange et autres fluides d’hydrocarbures ramenés par des particuliers et des entreprises locales. Les liquides étaient jusque-là stockés dans des cuves en plastique, gérées par une convention entre la maire de Saint-Pierre et l’éco-organisme Cyclevia. Pour Thierry Hamel, responsable de la communication à la municipalité, cela "marque une forte implication de l’éco-organisme Cyclevia sur notre territoire ».
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Les trois nouvelles cuves en inox d’une capacité de 1000 litres mais de formes différentes vont remplacer les fûts plastiques.
C’est un équipement qui est plus pratique pour nous. Des cuves aux normes réglementaire avec une double paroi et une cinétique plus compréhensible pour les gens qui se présentent en déchèterie. Des équipes adaptées règlementairement à la collecte.
Thierry Hamel, responsable communication à la mairie de Saint-Pierre
En effet, les nouvelles cuves en inox sont mieux adaptées. Dotées d’un système de pompage pour éviter aux usagers de soulever des contenants trop lourds.
Ce projet est en route et il fonctionne. C’est une amélioration surtout pratique. Pour les gens, cela ne change pas grand-chose. C’est une des filières en place et qui fonctionne à notre satisfaction.
Thierry Hamel
L’arrivée des cuves en inox a suscité une année de préparation et de questionnement logistique liées à l’éloignement du territoire. Les deux nouvelles cuves de la ville de Saint-Pierre ont été installées à la déchèterie. Celle destinée à Miquelon devrait l’être au printemps prochain.
Les huiles usagées, un dossier parmi d'autres
Dans l’archipel, la filière de traitement de véhicules hors d’usage est également fonctionnelle. Elle permet de mettre fin au dépôt des VHU en déchèterie en avril 2023. Depuis, 1700 véhicules hors d’usage du stock historique ont été dépollués et compactés. À présent, ils sont en attentes d’exportation.
Dans l’archipel, la restructuration des dispositifs de collectes des déchets ménagers et industriels va permettre réduire leur quantité dans les décharges. Actuellement, elle est évaluée entre 400 et 450 tonnes par an. Principalement, des emballages et de l’électroménagers. Ils seront valorisés hors du territoire.
Le prochain grand défi de la ville de Saint-Pierre reste les pneus, piles et autres accumulateurs. Une opération visant à regrouper les carcasses de voitures compactées et ces autres déchets est en attente d’une piste d’exportation mais, aucune date n’est pour le moment annoncée.