C'est un gaz naturel et radioactif. Le radon est présent partout sur la planète mais sa concentration varie fortement en fonction des territoires. Saint-Pierre et Miquelon présenterait un potentiel élevé, mais cela reste encore à confirmer.
C'est un gaz naturel potentiellement cancérigène, mais toujours méconnu.
Le radon est issu de la désintégration de l'uranium et du radium, présents naturellement dans les sous-sols granitiques et volcaniques. Il se diffuse dans l'air comme dans l'eau mais il n'est nocif que lorsqu'il se concentre dans de petits espaces, peu étanches et mal aérés comme les caves ou les vide-sanitaires.
Aucun relevé officiel n'a encore été effectué par les autorités locales de santé qui se mobilisent cette année, en 2018, pour préciser la nature du risque.
D'ici là, "pas de raison de s'inquiéter", selon l'Administration Territoriale de Santé (ATS) qui préconise des mesures de précaution très simples.
Retrouvez ci-dessous le reportage de Linda Saci et Claude Leloche
Le radon est issu de la désintégration de l'uranium et du radium, présents naturellement dans les sous-sols granitiques et volcaniques. Il se diffuse dans l'air comme dans l'eau mais il n'est nocif que lorsqu'il se concentre dans de petits espaces, peu étanches et mal aérés comme les caves ou les vide-sanitaires.
Saint-Pierre et Miquelon en rouge sur la carte
L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a publié sa carte du potentiel radon des territoires français, plaçant l'archipel en catégorie 3 sur 3.
Deuxième cause du cancer du poumon, bien loin derrière la cigarette, le radon présente un risque, en cas d'exposition particulièrement prolongée.
C'est pourquoi les autorités de santé ne le prennent pas à la légère. 31 départements français sont ainsi soumis à une réglementation particulière en terme de construction et de contrôle pour les établissements recevant du public. L'archipel n'est, pour le moment, pas concerné.
L'archipel manque de données pour préciser la nature du risque
Mais attention, cette carte n'est qu'une projection réalisée à l'aide des informations du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM).Aucun relevé officiel n'a encore été effectué par les autorités locales de santé qui se mobilisent cette année, en 2018, pour préciser la nature du risque.
D'ici là, "pas de raison de s'inquiéter", selon l'Administration Territoriale de Santé (ATS) qui préconise des mesures de précaution très simples.
Retrouvez ci-dessous le reportage de Linda Saci et Claude Leloche