Un casting cinq étoiles et une histoire d'amour
Acclamé au festival de Cannes en 2023 où il concourait dans la sélection Un Certain Regard, le film "Rosalie" n'est pourtant que le second film de Stéphanie Di Giusto après "La Danseuse" en 2016. Le point commun entre ces deux longs-métrages, c'est l'actrice Nadia Tereszkiewicz qui a commencé sa carrière dans le premier film de la réalisatrice. Et elle en a fait du chemin l'actrice franco-finlandaise ; au point de recevoir le César de la révélation féminine en 2023 pour son rôle dans "Les Amandiers".
À lire aussi : Thomas Bidegain, réalisateur de "Soudain Seuls" : "J'ai pensé à Saint-Pierre-et-Miquelon pour tourner le film."
Benoît Magimel a également été "césarisé" en 2023. Monstre du cinéma français, il joue le rôle d'Abel, mari de Rosalie, cassé par la guerre et surtout intéressé par la dot de sa promise. Problème : cette dernière porte un lourd secret : l'hirsutisme. Abel va devoir apprendre à aimer son épouse et passer outre son défaut, un brin poilu.
Benjamin Biolay, sa fille Anna Biolay et la chanteuse Juliette Armanet complètent la distribution de ce long-métrage.
Un plaidoyer pour la différence
Les messages passés dans "Rosalie" sont forts : la tolérance, l'acceptation de son physique malgré les diktats de la beauté. À l'heure où les jeunes n'ont jamais été aussi friands de médecine et chirurgie esthétiques, Stéphanie Di Giusto invite le cinéphile à réfléchir. Rosalie est une femme forte et décide de ne plus cacher sa différence. Abel est frustré mais va apprendre à accepter.
"Rosalie" sera projeté le jeudi 16 mai 2024 à 20h30 au centre culturel et sportif de Saint-PIerre. Stéphanie Di Gustio nous a accordé un entretien dans C'est vous qui le dites :