C'est une annonce surprenante faite par l'AMME par le biais d'un courrier envoyé par pigeon voyageur ce dimanche 31 mars. Les macareux entrent dans un mouvement de grève sans précédent et refusent ainsi de passer l'été à Saint-Pierre-et-Miquelon. En cause, les quotas de pêche qui leur sont imposés par les ministères de l'Environnement et des Outre-Mer.
En effet, le décret publié au Journal Officiel en début d'année limite la pêche à 100 grammes par individu et par jour. Une aberration pour Jacques Le Moine, président de l'association des volatiles :
Déjà qu'on a du mal à se faire une place parmi les sternes et les guillemots sur le Grand Colombier...
Un macareux
Et le patron au bec multicolore d'ajouter : "Il est hors de question qu'on nous empêche de nous alimenter à volonté". Le mouvement pourrait s'étendre dans les jours à venir à la communauté des cétacés d'Amérique du Nord. Affaire à suivre...