Olivier Serva, candidat de la République en marche pour les législatives, est actuellement sous le feu des critiques. Dans notre émission Buzz 1ère, en 2012, il avait qualifié l'homosexualité d'"abomination". Taxé d'homophobie, certains demandent aujoud'hui le retrait de son investiture.
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C'est le site d'information StreePress qui en parle, dans son édition de ce mercredi 31 mai. Le magazine revient sur les déclarations prononcées par Olivier Serva, lors de l'émission "Buzz 1ère" du 24 octobre 2012 dont le thème était "la loi sur le mariage pour tous".
Il n'aurait sûrement jamais pensé que des propos de 2012 reviendraient le hanter, durant cette campagne des législatives. Et pourtant, Olivier Serva, candidat investi par la République en marche, est en pleine tourmente. Il y a 5 ans, invité à s'exprimer sur la loi pour le mariage pour tous, il affrontait David Auerbach Chiffrin, porte-parole de l'association Total Respect (Tjenbé Red). Buzz 1ère étant un débat contradictoire, Olivier Serva se posait en adversaire du projet de loi de Christiane Taubira.
Voici ce qu'il déclarait à l'époque :
Ces déclarations ont été reprises par une grande majorité des médias nationaux. Et de nombreux internautes en parlent également sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué, la fédération "Total Respect" (Tjenbé red) dont le porte-parole, David AUERBACH CHIFFRIN, était l'opposant d'Oliver Serva, lors du débat télévisé demande à la République en marche de lui retirer son investiture. Le président de l'association, Stéphane Ducamp, lui demande à Emmanuel Macron de "refuser d'être représenté dans les départements et territoires d'outre-mer par des candidats LGBT-phobes".
Contacté par France Info, le candidat est revenu sur ses déclarations embarassantes. Il a déclaré : "Ces propos sont sortis de leur contexte. Il y a cinq ans, nous étions en plein débat sur la loi pour le mariage pour tous, raconte t-il. A l'époque, j'avais fait valoir mes convictions". Depuis, "de l'eau a coulé sous les ponts". "La loi est passée, je respecte le mariage pour tous". Avant d'ajouter, "je n'ai jamais été homophobe, j'ai beaucoup d'amis homosexuels. Je respecte le choix de chacun".
Son interview dans son intégralité :
Du côté de la République en marche, Jean-Paul Delevoye, le président de la commission nationale d'investiture du parti, contacté par BFM TV, estime que ce sont des propos qui pourraient avoir comme conséquence de la suspendre, "dans notre philosophie, tout le monde a droit à l'erreur". Il a annoncé qu'il contactera Olivier Serva et que si celui-ci adhère encore au projet présidentiel, sa candidature sera maintenue.
Des propos polémiques
Il n'aurait sûrement jamais pensé que des propos de 2012 reviendraient le hanter, durant cette campagne des législatives. Et pourtant, Olivier Serva, candidat investi par la République en marche, est en pleine tourmente. Il y a 5 ans, invité à s'exprimer sur la loi pour le mariage pour tous, il affrontait David Auerbach Chiffrin, porte-parole de l'association Total Respect (Tjenbé Red). Buzz 1ère étant un débat contradictoire, Olivier Serva se posait en adversaire du projet de loi de Christiane Taubira.
Voici ce qu'il déclarait à l'époque :
De nombreuses condamnations
Ces déclarations ont été reprises par une grande majorité des médias nationaux. Et de nombreux internautes en parlent également sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué, la fédération "Total Respect" (Tjenbé red) dont le porte-parole, David AUERBACH CHIFFRIN, était l'opposant d'Oliver Serva, lors du débat télévisé demande à la République en marche de lui retirer son investiture. Le président de l'association, Stéphane Ducamp, lui demande à Emmanuel Macron de "refuser d'être représenté dans les départements et territoires d'outre-mer par des candidats LGBT-phobes".
Le mea culpa de Serva
Contacté par France Info, le candidat est revenu sur ses déclarations embarassantes. Il a déclaré : "Ces propos sont sortis de leur contexte. Il y a cinq ans, nous étions en plein débat sur la loi pour le mariage pour tous, raconte t-il. A l'époque, j'avais fait valoir mes convictions". Depuis, "de l'eau a coulé sous les ponts". "La loi est passée, je respecte le mariage pour tous". Avant d'ajouter, "je n'ai jamais été homophobe, j'ai beaucoup d'amis homosexuels. Je respecte le choix de chacun".
Son interview dans son intégralité :
Du côté de la République en marche, Jean-Paul Delevoye, le président de la commission nationale d'investiture du parti, contacté par BFM TV, estime que ce sont des propos qui pourraient avoir comme conséquence de la suspendre, "dans notre philosophie, tout le monde a droit à l'erreur". Il a annoncé qu'il contactera Olivier Serva et que si celui-ci adhère encore au projet présidentiel, sa candidature sera maintenue.