Selon un chercheur en économie arctique, l'archipel en temps que poste avancé de la France au Sud de l'Arctique, constitue un atout formidable à l'horizon 2025 pour profiter des retombées de la future industrie que la fonte des glaces va engendrer.
Tous les spécialistes sont aujourd'hui formels. Avec le réchauffement climatique, la calotte glaciaire arctique fond. La seule inconnue reste la vitesse de disparition de la banquise.
Plusieurs pays se préparent déjà à l'exploitation des ressources bientôt libérées par les glaces, et lorgnent les nouvelles voies maritimes qui vont s'ouvrir.
C'est dans ce contexte que Mika Mered publie ce mardi 20 mai une tribune dans le journal en ligne Huffington Post. Pour ce chercheur à l'IPSE, l'Institut de Prospective et de Sécurité en Europe, fondateur de Polarisk Analytics et grand spécialiste de la "Polar Economy", l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon représente la meilleure chance de la France de tirer profit de la croissance qui s'annonce grâce à aux industries arctiques en devenir.
Selon Mika Mered, situé à moins de mille kilomètres des premiers lieux d'exploration polaire, l'archipel représente un poste avancé dont la France doit absolument tirer profit. Le chercheur profite du débat électoral qui va s'ouvrir avant l'élection législative partielle, pour faire part des projets que la France pourrait porter dans son archipel d'Amérique du Nord. Plutôt qu'un hub maritime, actuellement en réflexion dans les milieux d'affaires de l'archipel, cet expert en développement arctique prône l'installation d'un pôle technologique de service destiné à la future économie arctique qui va éclore avec la fonte des glaces plus au Nord.
Il cite par exemple la possible mise en service de drônes qui permettrait de rallier rapidement les lieux d'exploitation. La France deviendrait ainsi selon lui un partenaire majeur des Etats-Unis pour une industrie en devenir et à très forte valeur ajoutée.
Et grâce à fiscalité propre, Saint-Pierre et Miquelon pourrait également accueillir plus facilement selon lui un centre financier spécialisé dans les enjeux arctiques et environnementaux, et ainsi ne pas laisser ce marché juteux à d'autres.
A lire ici : la tribune publiée par Mika Mered
Et à écouter là : l'interview de Mika Mered par Frédéric Dotte
Plusieurs pays se préparent déjà à l'exploitation des ressources bientôt libérées par les glaces, et lorgnent les nouvelles voies maritimes qui vont s'ouvrir.
Arctique : un gisement de croissance pour demain
C'est dans ce contexte que Mika Mered publie ce mardi 20 mai une tribune dans le journal en ligne Huffington Post. Pour ce chercheur à l'IPSE, l'Institut de Prospective et de Sécurité en Europe, fondateur de Polarisk Analytics et grand spécialiste de la "Polar Economy", l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon représente la meilleure chance de la France de tirer profit de la croissance qui s'annonce grâce à aux industries arctiques en devenir.
Saint-Pierre et Miquelon, le meilleur atout pour la France
Selon Mika Mered, situé à moins de mille kilomètres des premiers lieux d'exploration polaire, l'archipel représente un poste avancé dont la France doit absolument tirer profit. Le chercheur profite du débat électoral qui va s'ouvrir avant l'élection législative partielle, pour faire part des projets que la France pourrait porter dans son archipel d'Amérique du Nord. Plutôt qu'un hub maritime, actuellement en réflexion dans les milieux d'affaires de l'archipel, cet expert en développement arctique prône l'installation d'un pôle technologique de service destiné à la future économie arctique qui va éclore avec la fonte des glaces plus au Nord.
Des drônes à Saint-Pierre au service des futurs gisements ?
Il cite par exemple la possible mise en service de drônes qui permettrait de rallier rapidement les lieux d'exploitation. La France deviendrait ainsi selon lui un partenaire majeur des Etats-Unis pour une industrie en devenir et à très forte valeur ajoutée.
Fiscalité : l'atout maître pour l'archipel
Et grâce à fiscalité propre, Saint-Pierre et Miquelon pourrait également accueillir plus facilement selon lui un centre financier spécialisé dans les enjeux arctiques et environnementaux, et ainsi ne pas laisser ce marché juteux à d'autres.
A lire ici : la tribune publiée par Mika Mered
Et à écouter là : l'interview de Mika Mered par Frédéric Dotte
Saint-Pierre et Miquelon, une chance pour l'économie arctique de la France. Interview de Mika Mered