A l'approche de la Saint-Sylvestre, les restaurateurs sont inquiets

Les Réunionnais ne célèbreront pas le réveillon du Nouvel an sur les plages, Covid oblige. Les restaurateurs devront impérativement fermer à 00H30. Face à des restrictions de plus en plus nombreuses et contraignantes, plusieurs d'entre eux ont décidé de renoncer à la Saint-Sylvestre. 

Pas d'animation, pas de soirée dansante, ni de rassemblement sur les plages : la Saint-Sylvestre de cette année s'annonce moins festive. Déjà soumis à la jauge maximale au sein de leur établissement, les restaurateurs devront fermer leurs portes à 00h30, par décision du préfet.

Face aux nombreuses restrictions dont ils font l'objet, certains restaurateurs préfèrent faire ainsi l'impasse sur la soirée du 31 décembre. "Nous allons ouvrir le jeudi midi uniquement, et on sera fermé le soir. D'un côté, le personnel pourra se reposer, mais on ne se voit pas renvoyer les clients à 00H30", confie Guillaume Dericq, un chef-cuisinier d'un établissement basé à Saint-Denis. 

(Re) voir le reportage de Réunion La 1ère : 

Les restrictions sanitaires ont fait baissé de 30% l'activité de certains restaurants. L'organisation d'une soirée du 31 décembre demande de l'investissement et pour les patrons des établissements concernés, ce n'est pas rentable. "C'est peu de clients comparé à l'investissement que l'on fait pour ce genre d'animation", explique Philippe Doki-Thonon, restaurateur. 

Au restaurant ou en famille ? 

"Moi, je vais passer les fêtes avec ma famille, parce que c'est notre tradition de célèbrer le réveillon ensemble", témoigne un Réunionnais. Si le réveillon en famille relève de la tradition pour certains. Pour d'autres il s'agit d'une alternative aux restrictions de la crise sanitaire. 

Pour les Réunionnais qui désirent célébrer la Saint-Sylvestre au restaurant, les règles sont simples : port du masque obligatoire à chaque déplacement, et pas plus de six convives à table. Une décision qui ne ravit pas tout le monde. "C'est une décision de l'Etat, mais après il faut bien que les gens vivent", réagit un autre Réunionnais.