Les fonds européens financent des projets qui répondent aux besoins locaux tout en s'inscrivant dans les grands objectifs de l'Union européenne. Ce sont des financements mis à disposition par l'Union européenne pour soutenir le développement économique, social et régional de ses États membres.
Ils sont utilisés dans différents secteurs pour promouvoir la croissance, créer des emplois, renforcer la cohésion sociale et territoriale et promouvoir l'innovation.
Ils peuvent être utilisés dans divers secteurs, tels que l'infrastructure et les transports, l'innovation et la recherche, l'éducation et la formation, l'emploi, la santé, l'agriculture, la pêche, l'environnement, le tourisme, ou la culture.
Ils visent à soutenir des projets concrets qui contribuent à la croissance économique et à l'amélioration de la qualité de vie des citoyens européens.
Une multitude de Fonds Européens
Les principaux fonds européens sont le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional), le FSE (Fonds Social Européen), le FEAMP (Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche) et le FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural).
De tous ces fonds, c’est surtout le FEDER qui retient l’attention. Il a eu un impact significatif sur le développement régional de l'Union européenne. Mais aussi il vise à une plus grande cohésion du territoire au niveau régional.
Plus de 700 millions d’euros attribués à la Martinique
Dans le cadre de la programmation 2014/2020, précisément 783 millions d’euros c’est la dotation allouée par Bruxelles au titre du FEDER, mais aussi pour le FSE.
À ce jour, 55 % des financements ont été utilisés, notamment dans le domaine de la pêche, l’éducation, l’emploi des jeunes ou le soutien de la production agricole.
306 millions d’euros, soit 45% de l’enveloppe, doivent être affectés d’ici au 31 décembre 2023.
Après le 31 décembre, les sommes non attribuées à des porteurs de projets seront définitivement perdues.
La Collectivité Territoriale de Martinique dit travailler d’arrache-pied avec la commission européenne pour minimiser les pertes potentielles.
Sur le terrain, la vérité est tout autre, notamment dans le secteur de la banane. C’est l’une des filières qui fait appel le plus aux fonds européens. Yannick Fortune, vice-présidente de Banamart met en cause "la lenteur du traitement des dossiers au niveau de la CTM".
Les régions ont jusqu’à 3 ans après la fin de la programmation pour utiliser les fonds. Donc en 2023, on dépense encore l’allocation que le territoire avait reçue en 2020. Ce qui explique que la programmation 2014/2020 se termine en réalité à la fin de cette année.