La garde à vue des trois personnes impliquées dans l’agression de Joé Bédier et des membres de sa famille à l’hôtel Créolia a été levée. Résultat, ils sont exclus de l’émission et doivent prendre le premier vol pour Paris. Une enquête est en cours, pour déterminer les circonstances de l’agression.
La garde à vue des trois membres de l'équipe des Anges de la télé-réalité, a été levée en milieu de journée. Les trois personnes de l'émission impliquée dans l'agression du maire de Saint-André et de sa famille, ont été entendues par les policiers et des examens toxicologiques ont été réalisés. Les résultats sont encore attendus.
Plusieurs vidéos des faits circulent sur les réseaux sociaux. Elles seront, certainement, utilisées par les policiers dans le cadre de l'enquête qui a été ouverte pour "violences volontaires en réunion".
La production condamne ces violences
Les deux candidats et leur "nounou" doivent repartir dès que possible. "Ces participants rentreront dans l'Hexagone dès que la Justice le permettra", avait indiqué, hier, la Grosse Equipe dans un communiqué.
La sentence de la production, la Grosse Equipe est tombée : les trois membres de l'équipe sont exclus du tournage. La boîte de production affirme : "condamner avec la plus grande fermeté ces violences". "Ces violences se sont déroulés sur le temps personnel des candidats", stipule la Grosse Equipe. Un "incident inacceptable" selon les responsables.
Tournage reporté
Et c'est parce qu'elle : "ne cautionne pas ce genre de comportement", que la production a décidé de reporter le tournage de l'émission. Il devait débuter ce lundi 11 janvier dans une villa de l'Ouest de l'île. La production espère commencer le tournage dès demain, mardi.
Un tournage qui suscite de vives réactions chez certains Réunionnais. En effet, certains réclament que toute l'équipe des "Anges" repartent à Paris. Une pétition a été lancée sur les réseaux sociaux. Ce lundi à 16 heures, plus 13 000 signatures ont été recueillies.
Les "Anges" à Malartic
Déjà hier soir après que la nouvelle s'est répandue, une centaine de Réunionnais se sont rendus devant l'établissement de Saint-Denis. Les forces de l'ordre ont dû se résoudre à exfiltrer les trois individus de l'hôtel, pour les emmener au commissariat, afin qu'ils soient entendus. Par la suite, les manifestants se sont rendus à Malartic, et ont demandés le départ des "Anges".
(Re)voir le reportage de Réunion La 1ère :
Joé Bédier, le maire de Saint-André, a réitéré ses propos ce lundi matin, alors qu'il se trouvait à l'hôpital pour une expertise médicale : "Ils doivent repartir". Plusieurs élus locaux apportent leur soutien à Joé Bédier, suite à ces violences, tout comme le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.