Bassiste passionné, Pascal "Bob" Simon nous ouvre les portes de son antre dédié au rock

Bien connu de la scène musicale local, Bob s'est construit une salle de répétition à son image et selon ses goûts. Ramnstein, Metalica... Il nous a ouvert les portes de son incroyable pièce dédiée à sa musique préférée.

Dans la salle de répétition de Pascal Simon, dit « Bob », on pourrait entendre de la musique sans même qu’un accord ne soit joué. Les basses et les guitares accrochées sur les murs, la grosse batterie placée au fond de la pièce témoignent de l’amour que l’homme de 47 ans éprouve pour le métal et le rock en général. Ramnstein, Metallica et autres groupes du genre sont célébrés ici, comme en attestent ses quelques 700 disques collectionnés depuis son adolescence.

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Mais tous ces instruments et autres objets ne sont pas là que pour l'esthétisme d'une décoration de passionné. Dode, Areion ou bien Lulu 43, ici Bob accueille régulièrement les groupes locaux pour lesquels il joue de la basse. "On fait ça souvent lors de l'après quatre heures, parce que sinon ça fait trop de bruit pour le voisinage", plaisante-t-il."C'est le fruit de six mois de travail. Et c'est loin d'être fini."

Un véritable lieu de vie

Dans la maison de ses parents qu'il a entièrement rénovée, le musicien voulait "une pièce originale et à son image." Lui qui ne porte que des shorts et des tee-shirts, pour la plupart à l'effigie de ses groupes préférés (même quand le thermomètre affiche 0°C), ne pouvait pas rêver mieux. Dans cette salle située à l'entrée de son logement, au rez-de-chaussée, le Saint-Pierrais ne fait pas que jouer ou écouter de la musique. "Je passe les trois quarts de mon temps en bas. J'accueille du monde. J'ai même installé ce grand écran pour mon ordinateur."

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Il faut dire que pour s'y sentir si bien, il a donné de sa personne et de son porte-monnaie. Dans le tambour, des logos et des images reprenant les codes du métal, tous dessinés par ses soins, représentent des centaines d'heures de travail. "En fait ce que je fais, je projette des logos sur mon mur avec un rétroprojecteur. Puis par-dessus, je dessine." Aussi, toutes les basses accrochées sur son mur feraient pâlir plus d'un collectionneur. " Voici une Fender Steve Haris signature" explique le bassiste. "J'ai même un modèle Loic Le Pape. Je pense que je n'ai rien qui coûte en dessous de 1000 euros ici. Mais c'est mon plaisir."

"J'adorerais faire le Hellfest !"

Forcément, comme tout bon passionné de métal et de hard rock, Bob est toujours à la recherche de bons concerts à aller voir. Quitte à se déplacer loin, voir très loin. Mais quand on aime, on ne compte pas.

Je suis allé voir Metallica à Dublin. J'ai fait des rencontres formidables. Mais mon concert préféré, ça reste Ramstein à l'Accor Arena de Paris. J'aurais pu aller les voir chez eux à Dussledorf, mais le Covid en a décidé autrement. Ce n'est que partie remise. J'adorerais faire le Hellfest aussi, je n'ai pas eu de places.

Bob

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En attendant, il se produit en ville sur les scènes locales. Avec l'ambition pourquoi pas, d'aller jouer un jour en métropole. "On a ce projet-là avec les Dode. J'aimerais beaucoup faire ça." Sans doute que pour patienter, et s'inspirer aussi, il écoutera les disques de ses groupes préférés dans cette petite salle de répétition.