C’est le retour de la campagne d’arrachage de séneçon jacobée. Depuis deux semaines, arrachage et ramassage sont d'actualité. Et pour permettre à chacun de se débarrasser de cette plante, une dizaine de points de collecte sont répartis dans la ville de Saint-Pierre.
Des plantes qui sont ensuite récupérées, principalement les vendredis, par les agents du district routier de la Direction des territoires, de l’alimentation et de la mer. Un jour de ramassage qui peut varier selon la quantité de plantes aux points de collecte. Les plants sont ensuite acheminés vers la déchetterie, puis ensuite brûlés à la décharge municipale.
Une période d’arrachage importante
Avec deux semaines d’avance sur la période habituelle de pousse de la plante, c’est en ce moment le meilleur moment pour arracher le séneçon jacobée.
Le premier stade, c’est la floraison et après, c’est l’engrènement où les graines vont se disperser et donc là il y a un risque supplémentaire d’expansion de cette plante
Pour ces deux premières semaines de campagne d’arrachage, près de 900 kilos ont déjà été récoltés.
À lire aussi : Les espèces envahissantes marines, une menace grandissante pour la biodiversité de Saint-Pierre et Miquelon
Une mission de service civique pour mutualiser les actions
Cette année, l'Office français de la biodiversité a missionné une volontaire au service civique pour participer à l'organisation d'un plan de lutte contre le séneçon jacobée.
Une mission qui consiste à créer un comité de pilotage et de nombreuses actions de communication pour accentuer l'impact de ces campagnes d'arrachage.
Reportage d'Allison Audoux et Claudio Arthur :