Cinéma : L'Eldorado de Cayenne à la rencontre de l'Afrique

Trois jours de festival dans les salles du cinéma Eldorado au coeur de Cayenne. La direction de l'établissement s'active pour que tout soit fin prêt ce mardi, jour du coup d'envoi de la manifestation à la rencontre du cinéma africain et de quelques uns de ses réalisateurs de renom.

Il faut que tout soit opérationnel à temps donc pas de temps à perdre. Et voilà, pas de connection internet. En plus de tout ce qu'il y a à faire avant le coup d'envoi du festival du film africain, il faut aussi de toute urgence amener la box à l'opérateur. La direction de L'Eldorado 
s'affaire pour être au rendez-vous qu'elle a elle-même fixé aux amateurs de cinéma d'auteur, c'est-à-dire à sa clientèle habituelle et aux 
autres.

Trois films africains y seront projetés, les fruits de la sélection du gérant de L'Eldorado : 

 Yeelen (La Lumière), film malien, du réalisateur Souleymane Cissé, 81 ans aujourd'hui. Yeelen est sorti en 1987. Un film d'une beauté magique et intense qui a reçu de très belles critiques et qui, à sa sortie, a reçu plusieurs récompenses dont le prix spécial du jury au Festival de Cannes.


 Touki Bouki (ou Le Voyage de la hyène) sorti en 1972 est le premier long métrage du comédien, scénariste et réalisateur sénégalais Djibril Diop Mambéty décédé en 1998 à l'âge de 53 ans à Paris.


 Félicité, film du scénariste et réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis, 49 ans. Sorti en 2017, le film a reçu plusieurs distinctions dont le "African Movie Academy Award du meilleur film.

Une semaine cinématographique africaine qui s'achèvera en musique avec le concert de la formation sénégalaise Ngendymen. 

Des affiches qui rappellent toutes que le pass sanitaire est indispensable pour profiter de ces escapades culturelles.