Concours d’entrepreneuriat au féminin "Be a Boss" 2024 : les Antilles-Guyane ont leurs lauréates !

Vanessah Machire et Mannick Siar-Titéca, lauréates Antilles-Guyane du concours - 05/07/2024.
Elles étaient 82 au départ aux Antilles-Guyane, pour au final n’être plus que 2 aujourd’hui, sélectionnées pour représenter nos territoires au concours national d’entrepreneuriat au féminin "Be a Boss". La finale régionale a permis à six femmes de présenter leurs projets d’entreprise, devant un jury et un public conquis, vendredi, au Gosier. Deux Guadeloupéennes auront donc l’opportunité de se faire connaître à Paris, en septembre 2024. L’occasion de bénéficier d’un coup de pouce médiatique et d’un accompagnement sur mesure, dans le but de développer et pérenniser leur structure économique.

On connaît désormais les noms des deux cheffes d’entreprise qui représenteront les Antilles et la Guyane au concours national d’entrepreneuriat au féminin "Be a Boss 2024", qui se déroulera à Paris, le 26 septembre prochain. Les lauréates sont les Guadeloupéennes Vanessah Machire, à l’origine de "Médibox Antilles" (solution d’habitat alternatif pour séniors) et Mannick Siar-Titéca, créatrice de "Une voix... Une histoire" (maison d’édition de livres audios). Leurs profils et leurs projets respectifs ont été retenus avant-hier (vendredi 5 juillet 2024), dans un hôtel du Gosier. Elles ont, en effet, été choisies par le jury, lors de la phase finale régionale, où 6 candidates qualifiées (2 Guadeloupéennes, 2 Martiniquaises et 2 Guyanaises), sur les 82 femmes en lice au départ cette année, ont présenté leurs idées innovantes.

Durant cette belle finale, valorisant les femmes créatives et entreprenantes, des prix spéciaux ont aussi été décernés. Steffy Séné s’est vue remettre le prix du public et le prix coup de cœur du jury, pour son projet "Ile de Roses" (marque de bien-être féminin "Mooi Uma"). Mannick Siar-Titéca a aussi remporté le prix impact social.

Le slogan du concours est : "Elles ont osé, pourquoi pas vous ?".

"Be a Boss" est un concours qui existe depuis 10 ans dans l’Hexagone et qui est décliné depuis 6 ans en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane.

Un concours en guise de tremplin

Nous avons assisté à cette finale régionale de "Be a Boss", vendredi, qui a rassemblé un public nombreux.
Sur place, tous s’accordaient à dire que ce concours crée de l’émulation et profite aux participantes, en termes de visibilité et d’accompagnement notamment, même pour celles qui ne sont pas sélectionnées. 

Sans ça, je n’aurais pas été remarquée et c’est la première fois de ma vie qu’un patron de banque m’appelle pour m’aider. Grande surprise, très positive et qui nous fait croire en ce qu’on fait.

Carole Amposta, ancienne lauréate de l’étape Antilles-Guyane, fondatrice de Cutanex

À la fin, il ne restera que trois lauréates nationales.

Ces trois lauréates, elles ont chacune la même dotation ; il y a 30.000 euros en médias, elles auront un plan média dans le groupe Reworld Média, qui a 80 marques médias. Elles pourront intégrer un programme d’un incubateur, qui leur offre aussi 42.000 euros de crédits (...). 

Laurent Zagaroli, fondateur du concours "Be a Boss"

À (re)voir le reportage d’Alexandre Houda et Mickaël Bastide :

Concours "Be a Boss" : l'entreprenariat au féminin ©Alexandre Houda et Mickaël Bastide - Guadeloupe La 1ère

 

La performance des femmes cheffes d'entreprise reconnue

La déléguée régionale du concours "Be a Boss", Claudy Lombion, était l’invitée de Jérôme Boecasse, sur le plateau du journal télévisé "Guadeloupe Soir" du vendredi 5 juillet 2024.
Pour elle, les femmes qui entreprennent le font majoritairement pour donner du bonheur aux gens.

Elles ont ces projets qui ont pour vocation d’apporter du bien-être à la communauté. C’est ce qui différentie l’entrepreneuriat au féminin, avec ces entreprises impactantes, conscientes et qui ont vraiment pour objectif de toucher les personnes isolées, les personnes faibles, les personnes à handicap, par exemple (...) D’autant plus que les entreprises créées par des femmes (et ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les statistiques et les études) sont mieux gérées, plus pérennes et elles font plus d’argent. C’est pour cela que grâce à elles et grâce à l’entrepreneuriat au féminin, on va gagner des points de PIB. C’est donc une nécessité, ce n’est pas un effet de mode. C’est un véritable enjeu économique, d’autant plus que dans nos régions nous avons une vraie problématique de chômage endémique. On est là justement pour changer la donne.

Claudy Lombion, déléguée régionale du concours "Be a Boss"

Claudy Lombion, déléguée régionale du concours « Be a Boss », invitée du JT Soir du 05/07/2024. ©Guadeloupe La 1ère