Coronavirus : la diaspora de Saint-Pierre et Miquelon raconte son confinement [épisode 2]

A cause du coronavirus, ils sont loin de leur famille, de leurs amis. Confinés et isolés, des membres de la diaspora de Saint-Pierre et de Miquelon actuellement en France métropolitaine nous livrent leur quotidien et leurs recettes pour tenir.

Chacun le mesure, le confinement, ça n'est pas facile. Et encore moins quand on se trouve à des milliers de kilomètres de son cercle familial et social. Nous vous proposons une série de témoignages de Saint-Pierrais et Miquelonnais qui s'expriment sur leur quotidien. C'est aussi notre moyen de garder le contact.
 

Une enseignante à Caen dans le Calvados

Nathalie Lecourtois enseigne par télétravail depuis son appartement du centre-ville de Caen. Elle s'astreint à "socialiser" via internet, tchats et apéros avec d'autres Saint-Pierrais de la ville, cours de yoga quotidien sur le web, et une heure de sport pour "éviter de s'empâter avant l'été".

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Mais son challenge de confinement, c'est surtout de mettre en place de nouvelles façons efficaces d'enseigner.
 

" C'est un peu dur, on est loin de la famille. Il faut avoir les nerfs solides . Entre profs, on essaie de se soutenir. On est un peu dans le flou, la pression des parents et de la hiéarchie est un peu compliquée. Je reçois pas mal de courriels de parents qui paniquent. Et avec 146 élèves, difficile de vérifier qu'ils font bien leurs devoirs... Et pourtant, il faut bien avancer, on est bien conscient que ça va durer au moins un mois. " - Nathalie Lecourtois, enseignante

 
CONFINES NATHALIE LECOURTOIS ©SPM la 1ère
 

 

Un entrepreneur à Pontchâteau en Loire Atlantique

Yann Largerie est à la tête d'une agence accompagnant les candidats à l'immigration au Canada. Confronté à l'interdiction des contacts avec le public, il a dû fermer temporairement ses bureaux, et placer son personnel en chômage partiel et en arrêt-maladie pour ceux qui gardent leurs jeunes enfants. Lui gère les priorités à distance via internet.
 

" On parle d'une guerre, mais sans bombe qui tombe, sans balle perdue, donc rester confiné, c'est important, on n'a pas le choix. J'apprécie de profiter de mon bout de terrain pour m'aérer. Et je vois aussi le point positif du Covid-19 : au moins la planète respire. Il faut penser positif, penser à l'après, rebondir. " - Yann Largerie, entrepreneur
  

 
CONFINES YANN LARGERIE ©SPM la 1ère