Le président cubain Miguel Diaz-Canel l’a lui-même reconnu : l’île vit une "crise énergétique" et manque d'essence en raison des sanctions américaines, ce qui va obliger la population à des mesures d'économies dans les prochaines semaines.
Depuis le début de la semaine, et jusqu’au 14 septembre, "il n'y a pas d'entrée de carburant prévue sur l'île", a prévenu le président qui intervenait en direct à la télévision d'Etat.
Un navire pétrolier devrait effectuer une livraison samedi, puis d'autres "à la fin du mois". A priori la situation devrait s’améliorer en Octobre. C’est en tout cas l’espoir des autorités cubaines.
Ces derniers jours, de nombreux habitants ont signalé une situation chaotique dans les rues de La Havane notamment, avec très peu de bus et de taxis en circulation. Le pays, en crise économique, souffre déjà depuis des mois de pénuries de certains aliments dans les supermarchés.
Le Président cubain se veut rassurant : "La situation actuelle est conjoncturelle et simplement énergétique. Nous ne sommes pas en Période Spéciale", du nom de la grave crise économique traversée par Cuba dans les années 1990 après la chute de l'URSS, le principal soutien financier du régime cubain.
"Il faut penser et agir différemment", a martelé le Président cubain, appelant à la "créativité" et aux "mesures efficaces d'économie de la Période Spéciale". Et c'est précisément ce qui effraie la population. Beaucoup se souviennent des restrictions de ces années-là, quand se nourrir était un parcours du combattant, qu'il manquait de tout, et que la population développait des maladies liées à la malnutrition.
Miguel Diaz-Canel a promis qu'il n'y aurait pas de coupures électriques programmées jusqu'à dimanche, et qu'ensuite, s'il devait y en avoir, elles seraient annoncées suffisamment à l'avance. "Nous allons ajuster les niveaux d'activité économique", a-t-il précisé sans qu'on sache précisément ce que cela implique.
Le président cubain a accusé les sanctions américaines d'avoir provoqué cette situation, en provoquant l'annulation de la venue de plusieurs navires pétroliers jusqu'à l'île. "Les États-Unis veulent nous couper les vivres pour nous arracher des concessions politiques", a-t-il dénoncé.
Ces derniers mois, l'administration de Donald Trump a renforcé l'embargo en vigueur depuis 1962, afin de forcer Cuba à renoncer à soutenir le gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela.
Un navire pétrolier devrait effectuer une livraison samedi, puis d'autres "à la fin du mois". A priori la situation devrait s’améliorer en Octobre. C’est en tout cas l’espoir des autorités cubaines.
Ces derniers jours, de nombreux habitants ont signalé une situation chaotique dans les rues de La Havane notamment, avec très peu de bus et de taxis en circulation. Le pays, en crise économique, souffre déjà depuis des mois de pénuries de certains aliments dans les supermarchés.
Une situation économique préoccupante
Le Président cubain se veut rassurant : "La situation actuelle est conjoncturelle et simplement énergétique. Nous ne sommes pas en Période Spéciale", du nom de la grave crise économique traversée par Cuba dans les années 1990 après la chute de l'URSS, le principal soutien financier du régime cubain.
"Il faut penser et agir différemment", a martelé le Président cubain, appelant à la "créativité" et aux "mesures efficaces d'économie de la Période Spéciale". Et c'est précisément ce qui effraie la population. Beaucoup se souviennent des restrictions de ces années-là, quand se nourrir était un parcours du combattant, qu'il manquait de tout, et que la population développait des maladies liées à la malnutrition.
Miguel Diaz-Canel a promis qu'il n'y aurait pas de coupures électriques programmées jusqu'à dimanche, et qu'ensuite, s'il devait y en avoir, elles seraient annoncées suffisamment à l'avance. "Nous allons ajuster les niveaux d'activité économique", a-t-il précisé sans qu'on sache précisément ce que cela implique.
Les sanctions américaines ont aggravé la situation
Le président cubain a accusé les sanctions américaines d'avoir provoqué cette situation, en provoquant l'annulation de la venue de plusieurs navires pétroliers jusqu'à l'île. "Les États-Unis veulent nous couper les vivres pour nous arracher des concessions politiques", a-t-il dénoncé.
Ces derniers mois, l'administration de Donald Trump a renforcé l'embargo en vigueur depuis 1962, afin de forcer Cuba à renoncer à soutenir le gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela.
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