Que se passe-t-il la nuit dans la forêt du Parc forestier, une fois que les grilles sont fermées ? C’est ce qu’ont découvert jeudi soir dix-neuf enfants âgés de 6 à 9 ans du centre de loisirs de l’association Daovi, qui ont inauguré l’animation une nuitée au Parc forestier.
Dormir sous la tente, se raconter des histoires à la veillée et partir à la recherche des fées, un programme enchanteur. Les enfants avaient hâte de partir à l’aventure.
Une nuit entre copains et copines
"On va camper, on va manger, on va installer nos tentes, on va faire une balade, on va jouer au loup-garou", s'enthousiasme une petite fille. "On va se promener, on va dormir, et on va peut-être jouer au loup-garou", confirme son camarade. "Il y a les copines, on va manger de la pizza, et après, on va s'installer et on pourra chuchoter, parler avec les copines, et après, c'est dodo!", raconte une autre jeune aventurière, impatiente.
"Couper le cordon"
L’objectif de cette animation : découvrir la face cachée du parc mais aussi s’habituer à dormir sans les parents, comme l’explique Yves Restoul, coordinateur de l’association Daovi : "Ils vont se familiariser un peu avec le fait de passer une nuit en dehors de la famille. C'est pour leur apprendre à couper le cordon et les inciter à partir, plus tard, dans des centres de vacances."
A la recherche des fées
Tenir une petite bande de dix-neuf explorateurs nocturnes, ce n’est pas une mince affaire, mais Lena, une des trois animatrices qui encadrent l’activité est sereine. "On va installer les tentes et ensuite on ira se balader dans la nuit avec les lampes torches, on va aller chercher les fées dans la forêt et après on mangera et on fera des petites activités avant d'aller se coucher, détaille la jeune femme. Le coucher, le dodo, c'est toujours quelque chose d'un peu différent, mais dans l'ensemble, les activités sont les mêmes, et puis les enfants ne changent pas de caractère dans la nuit!"
Si vos enfants ont eux aussi envie de savoir s’il y a des fées la nuit au parc forestier, Daovi organise des nuitées tous les jeudis jusqu’au 1er février.
Le reportage de Julien Mazzoni :