Une enquête préliminaire, confiée à la section de recherche de Mamoudzou, a révélé des pratiques illégales graves, notamment des accusations de corruption passive, de contrebande et de blanchiment douanier.
Les deux fonctionnaires, un homme et une femme, utilisaient leur statut pour contourner les règles de contrôle à la gare maritime de Dzaoudzi. Ils laissaient passer des bagages en provenance des Comores, souvent chargés de colis contenant des cartouches de cigarettes, en échange de rétributions financières. En outre, ils facilitaient l'expédition d'argent liquide vers l'étranger, contournant ainsi les obligations déclaratives imposées par la législation.
À l'issue de leur garde à vue, les deux agents ont été présentés au parquet, où ils ont été condamnés dans le cadre d'une procédure rapide. La peine prononcée s'élève à 12 mois d'emprisonnement, dont 6 mois avec sursis, en plus d'une interdiction d'exercer un emploi public pendant trois ans.