Echouements massifs de sargasses à Petit-Bourg : fermeture des écoles de Pointe-à-Bacchus

Les opérateurs chargés du ramassage des sargasses sur le littoral de Petit-Bourg ont fort à faire pour débarrasser la côte de ces nuisibles - 01/06/2024.
Par mesure de précaution, la ville de Petit-Bourg et le rectorat ont décidé de fermer les établissements de Pointe-à-Bacchus, là où les retombées des sargasses se font le plus sentir. Les échouements se succèdent depuis plusieurs jours, sur le littoral de la commune. Les opérateurs chargés du ramassage des algues ont fort à faire pour débarrasser la côte de ces nuisibles.

La ville de Petit-Bourg a décidé la fermeture, dès 14h00, ce lundi 3 juin 2024, du groupe scolaire de la Pointe-à-Bacchus, où les émanations d’hydrogène sulfuré et d’ammoniac impactent considérablement la qualité de l’air.
En cause : les échouements massifs de sargasses des derniers jours, tout le long de la Côte-au-Vent. Les algues, en se décomposant, deviennent nocives. Les gaz qui s’en dégagent sont dangereux pour la santé, s’ils sont inhalés à fortes concentrations et/ou pendant une longue durée, rappelle la mairie.
Malgré le lancement des opérations de ramassage, dès samedi matin, les opérateurs peinent à venir à bout de la tâche à accomplir.

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Dans le cadre des mesures de prévention sanitaire, la ville de Petit-Bourg et le Rectorat informent les parents d'élèves de la fermeture des établissements scolaires de la Pointe à Bacchus cet après-midi, à l'issue de la pause méridienne : école maternelle de la Pointe à Bacchus et école mixte 3 "Hyacinthe Geriac".

Communiqué de la mairie - 03/06/2024.

Echouements massifs de sargasses à Petit-Bourg : fermeture des écoles de Pointe-à-Bacchus - 03/06/2024.

Les parents ont été invités à récupérer leurs enfants à 14h00. Ils doivent aussi rester à l’écoute des prochains communiqués de la ville et des établissements, pour savoir quand la réouverture interviendra.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle décision est prise, pour préserver la santé des élèves, sur place.
Pour les habitants, en revanche, les solutions manquent.