Le FIFAC a célébré son lancement au Camp de la Transportation, offrant un espace de rencontres autour de la diversité culturelle de l’Amazonie et de la Caraïbe. Gessica Généus, présidente du jury, a exprimé son attachement au festival et l’importance de l’initiative :
Ce festival, c’est une famille. J’espère qu’il inspirera les jeunes à raconter leurs propres histoires, car notre mémoire et notre culture méritent d’être partagées.
Déjà plongée dans les œuvres en compétition, elle a souligné la qualité des films et le défi pour le jury de départager les lauréats.
Serge Abatucci, président de l’association du FIFAC, a placé cette édition sous le signe de la joie, avec un enthousiasme renouvelé envers le partenariat entre le festival et Saint-Laurent-du-Maroni.
C’est toujours un miracle chaque fois qu’une édition est close… le FIFAC vient comme la cerise sur le gâteau et donne une identité globale au Camp de la Transportation
a-t-il souligné, touché par l’impact culturel du festival pour la ville.
Renée-Lise Briquet, élue déléguée à la Culture, a rappelé que le FIFAC incarne les liens entre Saint-Laurent et les cultures environnantes : “Le FIFAC est né à Saint-Laurent, il grandit à Saint-Laurent, et il vivra encore à Saint-Laurent.” Avec des œuvres de toute la Caraïbe et de l’Amazonie, le festival propose au public local de découvrir le cinéma en plein air, favorisant un échange culturel unique.
Pour clôturer cette première soirée, le festival a proposé la projection du documentaire Break in Guyane, qui plonge au cœur du quartier et de la passion du breakdance en Guyane. Ce film a permis au public de découvrir un art de rue devenu source d’inspiration et de repères pour la jeunesse, illustrant les valeurs de dépassement et de partage chères au FIFAC.