Suite à une série d’agressions et de rackets, des Saint-Andréens ont décidé d’assurer eux-mêmes la sécurité de leurs enfants. Les premières patrouilles de surveillance ont été organisées aujourd’hui, mercredi 24 avril, devant le lycée Jean Perrin.
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C’est sur les réseaux sociaux que l’idée d’organiser des rondes devant les établissements scolaires a été lancée par Judex Thermea, figure du mouvement des gilets jaunes. Au total, quarante personnes ont répondu à cet appel. Parmi eux, des parents d'élèves mais surtout des citoyens, des grands « frères » et des grandes sœurs responsables.
A l'image des « 500 frères » guyanais unis contre la délinquance, ces Réunionnais protestent contre les violences et l’insécurité grandissante dans certains quartiers, et notamment à Saint-André. Pas question cependant pour eux de faire justice eux-mêmes, ni d'être comparés à une milice, leur objectif est simplement d’assurer une présence devant les établissements scolaires pour pouvoir témoigner d’éventuels faits delictuels.
Ces dernières semaines, le commissariat de police de Saint-André a en effet constaté une recrudescence de délits devant les lycées et les collèges de la ville. En réaction, la mairie a organisé de son côté une réunion d’urgence hier matin sur le sujet. Elle annonce un renforcement des patrouilles aux abords des établissements, le déploiement de 36 caméras dans la ville et la création en juillet prochain de deux postes d’éducateurs de rue.
Le reportage de Nadia Tayama et Florence Bouchou :
A l'image des 500 Frères guyanais
A l'image des « 500 frères » guyanais unis contre la délinquance, ces Réunionnais protestent contre les violences et l’insécurité grandissante dans certains quartiers, et notamment à Saint-André. Pas question cependant pour eux de faire justice eux-mêmes, ni d'être comparés à une milice, leur objectif est simplement d’assurer une présence devant les établissements scolaires pour pouvoir témoigner d’éventuels faits delictuels.
Ces dernières semaines, le commissariat de police de Saint-André a en effet constaté une recrudescence de délits devant les lycées et les collèges de la ville. En réaction, la mairie a organisé de son côté une réunion d’urgence hier matin sur le sujet. Elle annonce un renforcement des patrouilles aux abords des établissements, le déploiement de 36 caméras dans la ville et la création en juillet prochain de deux postes d’éducateurs de rue.
Le reportage de Nadia Tayama et Florence Bouchou :