C’est à l’initiative de Guy Etienne, ancien procureur de la République de Pointe-à-Pitre, que l'opération "Déposons les armes" avait été mise en place en 2013. Le bilan de la dernière édition, menée en fin d’année a été publié : 104 armes et 3 500 munitions en un mois et demi.
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104 armes à feu et 3 586 munitions ont été remises en un mois et demi, dont 63 armes d’épaules, 40 armes de poing et un gomme-cogne (arme de défense puissante qui tire des cartouches contenant des balles en caoutchouc) de calibre 12.
C’est un bilan jugé "très positif", par les services de l'Etat, de la dernière campagne "Déposons les armes" qui s'est achevée ce 31 décembre 2018.
Comme depuis la première édition en 2013, cette campagne invite le public à venir déposer volontairement son arme à la police ou la gendarmerie sans crainte de s’exposer à des poursuites par la justice.
Au vu des premiers procès-verbaux, la majorité des armes et munitions déposées par la population proviennent de successions que les héritiers ne souhaitent pas conserver.
Depuis 2013, ce sont ainsi près de 700 armes qui ont été remises et détruites, ainsi que plus de 11 300 munitions.
C’est un bilan jugé "très positif", par les services de l'Etat, de la dernière campagne "Déposons les armes" qui s'est achevée ce 31 décembre 2018.
Aucune poursuite
L'opération avait été lancée le 15 novembre dernier, par le préfet, la procureure générale avec le commandant de la gendarmerie, la directrice départementale de la sécurité publique et les partenaires que sont le Rectorat, Conseil régional, Conseil départemental et Association des maires de Guadeloupe.Comme depuis la première édition en 2013, cette campagne invite le public à venir déposer volontairement son arme à la police ou la gendarmerie sans crainte de s’exposer à des poursuites par la justice.
Au vu des premiers procès-verbaux, la majorité des armes et munitions déposées par la population proviennent de successions que les héritiers ne souhaitent pas conserver.
Rappel de la préfecture
La préfecture rappelle qu'"avoir des armes chez soi, c’est prendre le risque qu’elles tombent entre de mauvaises mains. Beaucoup d’armes utilisées pour des braquages en Guadeloupe proviennent ainsi de cambriolages. Avoir une arme chez soi, c’est aussi prendre le risque d’être tenté de s’en servir pour se faire justice soi-même".Depuis 2013, ce sont ainsi près de 700 armes qui ont été remises et détruites, ainsi que plus de 11 300 munitions.