4 agressions durant le week-end

La vaste opération  « coup de poing », mené durant le week-end, par la Préfète  Marcelle Pierrot n’a pas semblé ralentir  la vague de violence que connaît le département depuis le début de l’année.  Les autorités ont dénombré quatre agressions  dont trois avec armes à feu.

 

Le week-end n’a pas été de tout repos pour les services de police et  de gendarmerie ainsi que pour les pompiers. Ils ont été appelés pour divers cas de violence


Un mort à l’arme blanche à Saint-Martin

Le premier acte de violence a été déclaré dès samedi matin, à Saint-Martin.  Il est environ 8 heures  dans la région de Sandy Ground, une dispute éclate entre deux hommes, âgés d’une trentaine d’années  en bord de berge. Un des deux individus sera blessé par arme blanche. Il décèdera à la suite  de  ses blessures. L’autre homme s’en sort avec une blessure légère. Après des soins à l’hôpital, il sera interpellé et mis en garde en vue par les forces de l’ordre.


Des coups de feu en série

Les autres faits d’agressions sont à situer dans l’agglomération pointoise. Cette  fois-ci  avec usage d’armes à feu.  Samedi, dans la résidence Les Quartiers au Raizet, ce sont deux jeunes qui ont  reçu des décharges de plomb. Vers 18h30, ils sont pris à parti par une personne circulant à scooter  et qui a ouvert le feu.  L’une des  victimes a été touchée au bras et au dos, la seconde  a été blessée au torse  et à l’épaule. Les deux victimes ont été conduites au CHU de Pointe-à-Pitre. Une enquête est ouverte pour connaître les circonstances de cette attaque.
Dimanche, les Abymes vont être le théâtre d’une nouvelle agression en début de matinée. A 11h10, un jeune homme de 22 ans  a été blessé dans le dos,  par arme à feu. Une dizaine de minutes plus tard,  c’est à l’omoplate qu’un autre individu sera touché à Besson.  Il a été poignardé à l’arme blanche suite à une rixe.
En cours d’après-midi,  un jeune homme a reçu  une décharge de plomb dans le dos à cité Charles-Gabriel à Sainte-Rose.


Quid des effets de la zone ZSP ?

Tous ces faits de violence  remettent en question  l’appel au dépôt des armes  lancé par les autorités.   De même,  on tarde à voir les effets du dispositif ZSP (Zone de sécurité prioritaire) mise en place  dans l’agglomération pointoise depuis le 10 juin dernier.
 Depuis le début de l’année, la Guadeloupe a connu 30 homicides.