Rice quick : l'UTHTR-UGTG dénonce une mauvaise gestion de la chaîne de restaurants

L’union des travailleurs de l’hôtellerie du tourisme et de la restauration (UTHTR) soutient les anciens salariés de rice quick. L’organisation syndicale rattachée à l’UGTG dénonce une mauvaise gestion de la part des responsables de la chaîne de restaurants.

Réunion aujourd’hui à Pointe-à-Pitre

L’UTHTR a organisé une rencontre ce matin pour défendre les 43 salariés de rice quick licenciés la semaine dernière et pour demander des explications aux anciens gestionnaires de la chaîne de restaurants. Pour rappel, la société a été liquidée jeudi 26 septembre par le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre. Elle affichait des pertes de 2millions d’euros, des dettes sociales importantes et des retards de paiements de ses fournisseurs. Des problèmes financiers qui seraient la conséquence d’une mauvaise gestion de la structure selon le syndicat.

Des aides européennes et de l’Etat

L’UTHTR assure que Thierry Corbin, le fondateur de rice quick, avait reçu des fonds de plusieurs organismes pour lancer sa société. La chaîne de restauration avait vu le jour en 2007 à Jarry avant de se développer en ouvrant deux autres restaurants aux Abymes en 2011. À l’époque Thierry Corbin avait reconnu que sa société était financée à 63% par des fonds européens. Il aurait notamment reçu des aides de la part de la fédération des entreprises d’outre-mer (FEDOM) et des subventions du fond européen pour le développement des régions (FEDER).  L’UTHTR-UGTG assure aussi que Thierry Corbin avait bénéficié d’aides de pôle emploi pour la création d’entreprise. C’est pour ces raisons que l’organisation syndicale demande des explications. Les anciens salariés ne comprennent pas que 6 ans après les débuts de la chaîne de restauration, la situation financière ait pu devenir aussi catastrophique. Dans un communiqué envoyé ce matin, Thierry Corbin reconnaît qu'il a pu y avoir des erreurs de gestion de la structure mais rejette les accusations du syndicat.