Les particules fines polluent l’air que nous respirons

Gwad’Air est en alerte, depuis lundi, suite au dépassement du seuil de recommandation et d’information des particules fines de moins de 10 microns de diamètre. Cette situation a des conséquences néfastes pour la santé.
Retour des brumes de sable, en provenance du Sahara,  sur notre archipel.
Selon Gwad’Air, association agréée de surveillance de la qualité de l’air en Guadeloupe, la concentration de poussières fines, relevée au niveau du réseau urbain, est très élevée (60,4 µg/m3) ; suffisamment pour être en alerte. Le phénomène a débuté lundi après-midi et devrait persister au cours des prochains jours.
 
Les conséquences
L’indice atmo est de 8, synonyme de qualité de l’air mauvaise.
Cette pollution a des répercussions néfastes, tant sanitaire que sur l’environnement.
Chez les Hommes, elle peut notamment avoir une action irritante.
Les personnes sensibles, en particulier (nourrissons, personnes âgées, asthmatiques, allergiques, déficients respiratoires chroniques et insuffisants cardiaques), peuvent présenter des irritations nasales et des yeux, de la toux, ou une accentuation des effets respiratoires, liés aux poussières : gêne à l’inspiration, diminution de la capacité respiratoire, aggravation des pathologies respiratoires existantes.
 
Les recommandations de Gwad’Air
Il est recommandé à tous d’éviter les activités physiques et sportives intenses, surtout à proximité des axes routiers. Elles peuvent, en effet, accentuer ces pathologies, du fait de l’augmentation du volume d’air inhalé. Les activités physiques légères et les sorties à l’extérieur ne sont pas prohibées.
Par ailleurs, pour ne pas augmenter le degré de pollution, Gwad’Air conseille aux automobilistes d’utilisez la voiture à bon escient (en cas d’absolue nécessité), d’optez si possible pour le covoiturage, ou encore de roulez à allure modérée.
 
Les polluants
Il faut savoir que les substances polluantes représentent moins de 1% des gaz contenus dans l’air. Il s’agit de dioxyde de soufre, de particules en suspension, de dioxyde d’azote, d’ozone, de composés organique volatils, de monoxyde de carbone, de métaux toxiques, ou encore d’hydrocarbures aromatiques polycliniques.
 
Par jour, chaque individu respire en moyenne 14 000 litres d’air… si précieux et indispensable à la vie.