Fouillole pourrait perdre des postes au profit de la nouvelle université de Guyane

Un protocole de fin de conflit a été présenté sur le pôle de Troubiran. Il prévoit le redéploiement au sein de la nouvelle université de Guyane de postes d'agents partants à la retraite en Guadeloupe et en Martinique.
La ministre de l’enseignement supérieur a promis des créations de postes et l’évolution progressive vers une université de plein exercice en Guyane. 1000 postes devront être crées dans la nouvelle université. La mobilisation continue sur le pôle de Troubiran. Les services de l’Etat et la direction de l’UAG ont présenté un projet de fin de conflit qui a été repris dans un protocole présenté sur le site de Cayenne. Le problème c’est que certains points non proposés par la préfecture et par la présidence de l’établissement y figure.

Redéploiement de postes de Guadeloupe et de Martinique

C’est le point 8 de ce protocole qui pose problème. Il propose ceci:

Les postes qui seront libérés en Guadeloupe et en Martinique par des départs à la retraite ne seront pas renouvelés sur place et d’autres seront ouverts sur le pôle Guyane pour assurer l’adaptation de l’offre d’enseignement aux besoins . »











La présidence de l’université affirme qu’elle n’a pas signé ce protocole et se refuse à ce que le plan de création de poste en Guyane « se fasse en sacrifiant les moyens humains nécessaires au développement de l’enseignement et de la recherche sur les deux pôles de Guadeloupe et de Martinique. »

Geneviève Fioraso a déjà promis un "réequilibrage"

Dans un courrier envoyé par la ministre de l’enseignement supérieur et ajouté au protocole, Geneviève Fioraso affirme qu’un réequilibrage nécessaire des effectifs de l’encadrement pédagogique a déjà été lancé en faveur de la Guyane. 5 postes déjà existants à l’UAG vont être redéployés dans le département. La ministe a ajouté qu'elle s'assurerait en personne du respect de ce réequilibrage. 
 
Mobilisation en Guyane et en Martinique
Les mouvements de protestation ont continué aujourd'hui sur le pôle de Troubiran. Les personnels, professeurs et étudiants mobilisés continuent de réclamer le passage à une université de plein exercice en Guyane. Le blocage se poursuit jusqu'à au moins jeudi.
Une mobilisation a aussi été organisée aujourd'hui sur le pôle martiniquais de l'UAG. La demande allait à contre-courant de celle des guyanais puisque les manifestants de l'île soeur voulait s'opposer à l'éclatement de l'université. Ils craignent d'être les victimes de cette dissolution. Les cours n'ont pas été dispensés et les services administratifs sont restés fermés sur le site de Schoelcher.