Un des engagements du Président de la république était de permettre à toute personne d’avoir accès à des soins urgents en moins de trente minutes. Le plan spécifique à notre département a été présenté ce mercredi par l'Agence Régionale de Santé (ARS).
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En novembre dernier, les ARS ont rendu au ministère de la Santé leurs plans d'action pour les urgences de leurs régions respectives. Des plans élaborés en trois volets et faisant suite à l’engagement de François Hollande de permettre notamment l’accessibilité rapide des soins d’urgence.
Depuis la loi Hôpital patients santé et territoires (HPST) datant de 2010, et compte tenu des particularités géographiques de la Guadeloupe trois territoires de santé on été retenus :
· Le territoire centre, comprenant 21 communes pour 72% de la population et trois centres médicaux. Le centre hospitalier universitaire, le centre hospitalier Sainte-Marie de Marie-Galante et la clinique des eaux claires.
· Le territoire sud, pour 11 communes et 18% de la population. C’est le centre hospitalier de Basse-Terre qui y est implanté.
· Le territoire des îles du nord, regroupant Saint-Martin et Saint-Barthélémy pour 10% de la population. On y retrouve le Centre Hospitalier Louis Constant Fleming et l’hôpital de Saint-Barthélémy
Le plan d’action de la Région Guadeloupe a donc été déterminé en tenant compte de ces territoires et de leur activité en accueil et traitement des urgences.
Outre l’aspect « personnel soignant », l’optimisation des moyens techniques est aussi concernée avec la réduction des délais d’intervention par secours héliporté.
En effet, les évacuations sanitaires entre les îles de l’archipel sont réalisées par l’hélicoptère de la protection civile, or il arrive que pour diverses raisons il soit indisponible. Par ailleurs, l’état de circulation et des routes en Guadeloupe ne permet pas toujours d’atteindre l’objectif de l’accès aux urgences en moins de 30 minutes.
Un hélicoptère SAMU aux côtés de celui de la protection civile garantirait la prise en charge des situations urgentes dans tout le territoire dans les délais escomptés.
Ecoutons le Docteur Patrick Portecop, Chef de pôle et Chef du centre 15/SAMU/SMUR. Interrogé par Bruno Pansiot-Villon, il répond au sujet justement du ressenti de la population face aux « situations d’urgences ».
Le plan propose entre autre la mise en place d’un circuit spécifique pour les urgences gériatriques, la création d’un court séjour gériatrique, mais aussi une campagne de communication.
Conformément à l’application des instructions du 31 juillet 2013 relatives au recueil des passages aux urgences, les ARS doivent récupérer quotidiennement les résumés des passages dans ces services auprès des sites d’urgences et les adresser à l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH).
Entre janvier et septembre 2013, la Guadeloupe comptait 69713 activités recensées toutes structures d’urgences confondues. Si la plupart des réponses apportées par le plan concernent le CHU, qui concentre la majorité des passages aux urgences, elle concerne bien tous les acteurs de la prise en charge des urgences.
Retenez qu’il existe en Guadeloupe une régulation libérale téléphonique au 0590901313 pour savoir où trouver un médecin, et ce 7jours/ 7.
Depuis la loi Hôpital patients santé et territoires (HPST) datant de 2010, et compte tenu des particularités géographiques de la Guadeloupe trois territoires de santé on été retenus :
· Le territoire centre, comprenant 21 communes pour 72% de la population et trois centres médicaux. Le centre hospitalier universitaire, le centre hospitalier Sainte-Marie de Marie-Galante et la clinique des eaux claires.
· Le territoire sud, pour 11 communes et 18% de la population. C’est le centre hospitalier de Basse-Terre qui y est implanté.
· Le territoire des îles du nord, regroupant Saint-Martin et Saint-Barthélémy pour 10% de la population. On y retrouve le Centre Hospitalier Louis Constant Fleming et l’hôpital de Saint-Barthélémy
Le plan d’action de la Région Guadeloupe a donc été déterminé en tenant compte de ces territoires et de leur activité en accueil et traitement des urgences.
Améliorer l’accessibilité aux soins d’urgence
D’abord à travers le recrutement des médecins correspondants au SAMU (MCS), leur nombre et leur répartition sur le territoire ainsi que les modalités de leur formation. Ainsi, le nombre minimum de MCS est de 6, essentiellement implantés dans le territoire centre, mais pas seulement.Outre l’aspect « personnel soignant », l’optimisation des moyens techniques est aussi concernée avec la réduction des délais d’intervention par secours héliporté.
En effet, les évacuations sanitaires entre les îles de l’archipel sont réalisées par l’hélicoptère de la protection civile, or il arrive que pour diverses raisons il soit indisponible. Par ailleurs, l’état de circulation et des routes en Guadeloupe ne permet pas toujours d’atteindre l’objectif de l’accès aux urgences en moins de 30 minutes.
Un hélicoptère SAMU aux côtés de celui de la protection civile garantirait la prise en charge des situations urgentes dans tout le territoire dans les délais escomptés.
Désengorger les urgences
Il s’agit là d’un important point du plan. Il implique des aménagements concernant les établissements accueillant des urgences, mais aussi le ressenti et les comportements de la population vis-à-vis des urgences.Ecoutons le Docteur Patrick Portecop, Chef de pôle et Chef du centre 15/SAMU/SMUR. Interrogé par Bruno Pansiot-Villon, il répond au sujet justement du ressenti de la population face aux « situations d’urgences ».
le Docteur Patrick Portecop, au micro de Bruno Pansiot-Villon
Le plan propose entre autre la mise en place d’un circuit spécifique pour les urgences gériatriques, la création d’un court séjour gériatrique, mais aussi une campagne de communication.
Anticiper les situations de tension
Pour atteindre cet objectif, il sera question notamment d’optimiser la surveillance des sites par des prestataires externes de sécurité. Aussi mettre en place des astreintes opérationnelles effectives des radiologues privés afin d’éviter le recours systématique au service d’imagerie du centre hospitalier universitaire. Egalement il conviendra grâce au Fond d’Intervention Régional (FIR) de financer des postes de coordonnateur médical et personnel administratif pour rechercher la meilleure orientation des malades avant et après les soins d’urgence.Conformément à l’application des instructions du 31 juillet 2013 relatives au recueil des passages aux urgences, les ARS doivent récupérer quotidiennement les résumés des passages dans ces services auprès des sites d’urgences et les adresser à l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH).
Entre janvier et septembre 2013, la Guadeloupe comptait 69713 activités recensées toutes structures d’urgences confondues. Si la plupart des réponses apportées par le plan concernent le CHU, qui concentre la majorité des passages aux urgences, elle concerne bien tous les acteurs de la prise en charge des urgences.
Retenez qu’il existe en Guadeloupe une régulation libérale téléphonique au 0590901313 pour savoir où trouver un médecin, et ce 7jours/ 7.