Les gérants de stations-service de Guadeloupe repoussent leur menace de fermeture

La réunion des gérants de station-services a provoqué un vent de panique des automobilistes guadeloupéens qui se sont rués sur les pompes (ici à Petit-Bourg)
Les gérants de Guadeloupe ont décidé de repousser leur menace de fermeture des station-services de l'archipel. Ils se sont réunis, jeudi après-midi, à Baie-Mahault. Quelques heures de discussions qui ont créer une petite panique des automobilistes. 
Les adhérents de l’OPGS se sont réunis et concertés dès le début d’après-midi, jeudi 26 février. Les gérants ont discuté pendant plusieurs heures. A l’issue, ils ont décidé de repousser « à la fin du mois de mars » leur menace de fermeture de leur entreprise.
Patrick Colet, le président de cette organisation professionnelle des gérants de stations-service de la Guadeloupe, a affirmé que Jacques Gillot, le président du Département et sénateur, a entendu leurs préoccupations et inquiétudes. Ces professionnels ont été invités, mercredi, à s’exprimer à l’occasion d’une plénière des élus de la collectivité départementale. La mission du président du département : interpeller le premier ministre, Manuel Valls, sur la non-application des dispositifs de gestion des marges des produits pétroliers.
Mais attention ! il ne s’agit que d’un simple report le temps de trouver des solutions aux difficultés rencontrées par cette profession en Guadeloupe. 

Patrick Colet, le président de l'organisation professionnelle des gérants de station-services de la Guadeloupe



La menace plane toujours
Les gérants de stations-service martèlent leurs inquiétudes. D’abord une augmentation de la marge de détail des gérants, ensuite l’application des AIP, les accords interprofessionnels du pétrole (il s’agit d’une prime de fin de gestion), enfin pour Patrick Colet, il faudrait régler la disparition des stocks stratégiques qui mettent en danger les guadeloupéens.
 

Patrick Colet, le président de l'organisation professionnelle des gérants de station-services de la Guadeloupe



La réunion des gérants de stations-service, annoncée la veille, a pourtant provoqué dès le début de l’après-midi de jeudi un sursaut de panique des automobilistes guadeloupéens qui ont pris les pompes d’assaut. Rendez-vous à la fin du mois de mars.