Mouvement de colère des agents de Routes de Guadeloupe

Le siège de Routes de Guadeloupe à Jarry a été bloqué, ce matin. A l'appel de l'UGTG, les agents se sont mobilisés pour exiger une rencontre avec leurs dirigeants. 
Le syndicat, qui a fait son entrée dans l’entreprise publique lors des dernières élections professionnelles, attend un rendez-vous avec l’autorité de tutelle, la Région. Selon les militants, ils auraient déposé une demande de rencontre le 7 mai dernier, afin de discuter des points qui fâchent. Sans réponse... 
Les revendications portent sur la rémunération ou la formation des agents. Mais aussi sur des instances obligatoires chargées de l’avancement de carrière ou de la sécurité, qui ne seraient toujours pas en place. Pour sa première participation aux élections professionnelles du 4 décembre, le syndicat a obtenu 75 voix, soit un siège à la C.A.P. (Commission Administrative paritaire) et un autre à la Commission technique (C.T.), deux instances qui comptent chacune quatre sièges, et dans lesquelles la C.G.T.G. est majoritaire (3 et 2 sièges). L’U.N.S.A. compte un siège en C.T.
Le syndicat affirme que le C.T. et le C.H.S.C.T., pourtant obligatoires, n’ont toujours pas été installés depuis les élections professionnelles.
L’U.T.C. (Union des travailleurs des collectivités) parle aussi de harcèlements de la part de certains dirigeants.
Pour l'heure, aucune réaction du côté de la direction.