Bonne fête aux papas !

Fêtée en fanfare, la fête des mères fait sérieusement de l'ombre à la fête des pères. Se sentant oubliés, les papas prennent aujourd'hui totalement leur place dans la vie de leurs enfants et revendiquent cette place. 
Ils râlent les papas... Et ils ont peut-être raison... Pour la fête des pères, moins d'effervescence... Pas d'ouverture exceptionnelle des centres commerciaux... La Noël et la fête des mères sont d'ailleurs les périodes préférées des commerçants. Les papas seraient-ils laissés pour compte ? 

Des papas un peu oubliés

Un peu, on l'avoue... Mais, pas seulement en Guadeloupe. Il s'agit là d'un phénomène mondial. Loin de nous, l'idée de faire un match fête des mères vs fête des pères. Force est de constater que les mamans sont plus choyées... Et l'explication est plutôt simple selon Errol Nuissier, psychologue : "La mère représente l'élément fondamental parce qu'elle donne la vie. Le père, lui, participe à la création de l'enfant". Le lien affectif se fait naturellement avec la mère. 

Des papas de plus en plus présents

Pourtant, notre société évolue. Ils sont de plus en plus nombreux à aller récupérer à l'école, à la natation, leur bouts de chou. Les pères s'impliquent dans la vie de leurs enfants. Certains, longtemps absents, occupent aujourd'hui les premiers plans. 


Souvent cantonnés au rôle de parent "sanction", les pères étaient ceux qui détenaient l'autorité. Le père représentait, représente encore parfois aujourd'hui, le cadre, le respect... Alors que la mère, elle, est davantage gratifiée du rôle "plaisir". "Les mères sont souvent celles qui s'occupent en priorité de l'enfant. Elles subviennent aux besoins primaires, comme l'alimentation... La tendresse, l'affection, ce sont les mères" explique le psychologue. 
De plus, les familles monoparentales sont assez répandues dans notre société. Les femmes se sont donc également occupées de l'éducation. En Guadeloupe, dans notre culture, l'image de la mère est protégée. Elles bénéficient d'une image idéale. 
Ce schéma de la mère omniprésente et du père absent tend à s'équilibrer...

Comme le montre l'exemple de Wesley... Laetitia Broulhet et Olivier Duflo sont allés à la rencontre de ce père "new génération".