9h de négociations n'auront pas suffit à se mettre d'accord. Le conflit des gérants de stations service avec Total stagne malgré la médiation de l'Etat. Actuellement des contacts téléphoniques ont toujours lieu entre les parties.
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Malgré une partie de la nuit passée à négocier en présence de trois médiateurs de l'Etat, les gérants de stations service et la direction de Total Guadeloupe n'ont pas réussi à trouver un accord mettant fin au conflit. En dernier lieu, c'est Total qui après contact avec sa direction au Panama, a refusé de signer le protocole d'accord proposé après 9 heures de négociation.
Après cet échec, le contact n'est pas pour autant rompu entre les négociateurs et un accord reste possible dans les jours qui viennent. Dans tous les cas, aucun mot d'ordre d'extension du conflit aux autres stations n'a été donné pour l'instant par l'Organisation Professionnelle des Gérants de Stations Service. A cette heure, seules les stations Total demeurent fermées.
Retour sur ce marathon de la nuit avec Eric Stimpfling.
Par Eric Stimpfling
Cet après-midi, Virginie Mérini, la directrice régionale de Total indique avoir fait des propositions sur la grille des loyers, sur les assurances et se dit prête à ouvrir d’autres dossiers mais fait du déblocage des stations services un préalable.
"Pas question" répond Patrick Collé. Le président de l’OPGSS demande davantage de garanties et fait de la question de la tacite reconduction sur 5 ans du contrat de location-gérance un principe non négociable. Patrick Collé craint en effet une précarisation des contrats, telle qu’elle semble se pratiquer en Martinique, où Total imposerait désormais un seul contrat de location gérance sur 3 ans
L’Etat, lui, tente de faire accepter par les deux parties un simple relevé de conclusions suite aux négociations de la nuit dernière. Et même cela semble compliqué, puisque ce soir le document n’est toujours pas paraphé.
Alors que peut être la suite ?
Et bien pour l’heure, le réseau Total reste fermé. Pour autant, les stations services des autres compagnies pétrolières, elles, restent ouvertes. Telle est désormais la stratégie de l’OPGSS qui précise vouloir ainsi limiter au maximum les nuisances pour les automobilistes.
En ce qui concerne une reprise éventuelle des négociations, l’affaire semble plutôt mal engagée. Ce soir, l’OPGSS ne reconnait plus Virginie Mérini comme interlocutrice. Le dialogue avec Total se fera désormais avec Bertrand Fontanges, le directeur de la zone Caraïbes et Amérique centrale. L’homme est ce soir dans un avion entre San Juan et Panama.
Bref, voilà qui promet d’être long.
Après cet échec, le contact n'est pas pour autant rompu entre les négociateurs et un accord reste possible dans les jours qui viennent. Dans tous les cas, aucun mot d'ordre d'extension du conflit aux autres stations n'a été donné pour l'instant par l'Organisation Professionnelle des Gérants de Stations Service. A cette heure, seules les stations Total demeurent fermées.
Retour sur ce marathon de la nuit avec Eric Stimpfling.
Comment sortir d’un conflit déjà vieux de trois semaines alors que manifestement les deux parties ne se font aucune confiance ?
Par Eric Stimpfling
Cet après-midi, Virginie Mérini, la directrice régionale de Total indique avoir fait des propositions sur la grille des loyers, sur les assurances et se dit prête à ouvrir d’autres dossiers mais fait du déblocage des stations services un préalable.
"Pas question" répond Patrick Collé. Le président de l’OPGSS demande davantage de garanties et fait de la question de la tacite reconduction sur 5 ans du contrat de location-gérance un principe non négociable. Patrick Collé craint en effet une précarisation des contrats, telle qu’elle semble se pratiquer en Martinique, où Total imposerait désormais un seul contrat de location gérance sur 3 ans
L’Etat, lui, tente de faire accepter par les deux parties un simple relevé de conclusions suite aux négociations de la nuit dernière. Et même cela semble compliqué, puisque ce soir le document n’est toujours pas paraphé.
Alors que peut être la suite ?
Et bien pour l’heure, le réseau Total reste fermé. Pour autant, les stations services des autres compagnies pétrolières, elles, restent ouvertes. Telle est désormais la stratégie de l’OPGSS qui précise vouloir ainsi limiter au maximum les nuisances pour les automobilistes.
En ce qui concerne une reprise éventuelle des négociations, l’affaire semble plutôt mal engagée. Ce soir, l’OPGSS ne reconnait plus Virginie Mérini comme interlocutrice. Le dialogue avec Total se fera désormais avec Bertrand Fontanges, le directeur de la zone Caraïbes et Amérique centrale. L’homme est ce soir dans un avion entre San Juan et Panama.
Bref, voilà qui promet d’être long.