Le sénateur et ancien président du département avait fait appel du jugement, prononcé en 1ère instance, en février dernier, à savoir la relaxe du secrétaire général de la CFTC, Claude Guillod.
l’ancien président du conseil général reproche au leader syndical de l’avoir diffamer à deux reprises. D’abord dans une émission de télé. Le secrétaire général du Syndicat aurait accusé Jacques Gillot d’avoir embaucher à plein temps un médecin qui ne travaillait pas en Guadeloupe.
Ensuite dans une deuxième affaire également jugé aujourd’hui, l’ancien président de la collectivité affirme avoir été diffamé dans des tracts cette fois ou les mots "malversation", "emploi fictif", "contrat illégal", "patronat grossier arrogant sans vergogne" avaient été utilisés. Le syndicat argue la liberté d’expression et explique que ses documents n’ont été diffusés qu’à ses membres, pas à un public élargi. Pour son avocat ça n’en fait donc pas un délit public, le document étant destiné uniquement à ces mandants, à une communauté d’intérêt.
Une fois de plus la CFTC a produit une offre de preuves; c’est cette exception de vérité qui lui avait permis d’être relaxé en première instance Aujourd’hui les avocats de Jacques Gillot eux la contestent. Le tribunal rendra sa décision le 20 octobre prochain.