La semaine dernière, suivant en cela la volonté exprimée par certains élus et par les syndicats de policiers, le gouvernement a décidé d'élargir la mesure de l'état d'urgence à l'Outre-mer. Le Préfet de Région a donc souhaité une concertation avec les maires pour sa mettre en oeuvre en Guadeloupe
FJO avec T. Philipppe et P. Pétrine •
Le préfet a rencontré les élus de Guadeloupe pour une séance d'information cet après midi au siège du Parc National à Montéran. Le préfet a reçu les maires, parlementaires et présidents de la Région et du Département, pour leur présenter les modalités d’application de ce dispositif post-attentats, en vigueur aussi chez nous jusqu’à la fin février. Le représentant de l’Etat l’a répété : pour l’heure, ce sont les mesures du plan Vigipirate renforcé qui s’appliquent, avec une surveillance particulière de l’aéroport, du port et autres sites stratégiques, ainsi qu’un « suivi attentif » des manifestations publiques.
Mais les mesures propres à l’état d’urgence (comme l’interdiction de rassemblements ou la limitation de circulation des personnes) ne seront prises qu’en cas de menace concrète. Pas de moyens supplémentaires non plus pour les forces de sécurité, sauf en cas de besoin, a indiqué le préfet. Les maires sont ressortis quelque peu déçus de cette réunion.