La table ronde, vendredi dernier en Préfecture, a permis de faire le constat officiel du blocage du projet de syndicat mixte unique de l’eau.
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A l’unanimité poins une voix, le projet de syndicat unique de l’eau resté un vœu pieu. La voix, c’est celle de Lucette Michaux-Chevry. L’avocate juge le dossier pas bon au niveau juridique, et revendique pour sa communauté Grand Sud Caraïbe les principales unités de production d’eau situées sur le territoire d'une commune membre, Capesterre Belle-Eau. Est-ce compatible ou non avec un syndicat au service de tout l’archipel ? La question est au cœur du débat.
Le veto de la présidente, qui conteste par ailleurs une dette de la communauté d'agglomération envers le SIAEAG pour la vente d'eau en gros, n’est pas le seul souci. Certaines communes n’auraient toujours pas transféré la compétence eau vers leur communauté de rattachement. Des collectivités parfois en manque d’un état précis du réseau sur leur territoire, voire même du nombre de compteurs d’eau.
Dans ce contexte, déjà échauffé par une bataille pour la gouvernance future, Laurent Bernier, le président du SIAEAG, qui doit laisser la place à la nouvelle structure, évoque maintenant la création, d’ici la fin de l’année, d’un syndicat mixte qui ne serait plus unique. Ce qui reviendrait à avoir deux organismes de gestion de l’eau. Or, tant les Guadeloupéens que les partenaires financiers réclament un seul interlocuteur pour ce gros dossier. Et pour l’Etat, c’est carrément un préalable à sa quote-part dans la reconstruction d’un réseau hydraulique à bout de souffle, qui va coûter au moins 300 millions d’euros.
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Le veto de la présidente, qui conteste par ailleurs une dette de la communauté d'agglomération envers le SIAEAG pour la vente d'eau en gros, n’est pas le seul souci. Certaines communes n’auraient toujours pas transféré la compétence eau vers leur communauté de rattachement. Des collectivités parfois en manque d’un état précis du réseau sur leur territoire, voire même du nombre de compteurs d’eau.
Dans ce contexte, déjà échauffé par une bataille pour la gouvernance future, Laurent Bernier, le président du SIAEAG, qui doit laisser la place à la nouvelle structure, évoque maintenant la création, d’ici la fin de l’année, d’un syndicat mixte qui ne serait plus unique. Ce qui reviendrait à avoir deux organismes de gestion de l’eau. Or, tant les Guadeloupéens que les partenaires financiers réclament un seul interlocuteur pour ce gros dossier. Et pour l’Etat, c’est carrément un préalable à sa quote-part dans la reconstruction d’un réseau hydraulique à bout de souffle, qui va coûter au moins 300 millions d’euros.
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